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Près de 200 pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi à la COP30 un modeste consensus sur l’action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, un résultat décevant pour l’Europe mais salué par d’autres dans une année bouleversée par les rivalités géopolitiques.

Les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi dans une lutte nocturne acharnée pour finaliser un accord a minima, après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, proche de se conclure sans engagement majeur pour accélérer la sortie des énergies fossiles.

Retardées par un incendie, les chaotiques négociations climatiques de la COP30 entre près de 200 pays entrent vendredi dans leur dernier jour dans l’Amazonie brésilienne, sans consensus en vue entre des camps qui restent très opposés sur les énergies fossiles.

L’emblématique cacique Raoni est contre, et il n’est pas le seul. À la COP30 de Belem, des manifestants autochtones se sont élevés contre un vaste projet brésilien de chemin de fer. Leur chagrin: il traverserait la forêt amazonienne.

À l’occasion de la COP 30 à Belém, le président de la région Casablanca-Settat, Abdelatif Maazouz, a annoncé la mobilisation de plus de 78 milliards de dirhams pour moderniser le système de transport public au Maroc. Entre acquisition de bus nouvelle génération, extension des réseaux de tramways et de trains régionaux, et lancement d’une plateforme numérique multimodale, le Royaume confirme son ambition d’accélérer sa transition vers une mobilité propre, intelligente et inclusive. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Dans l’arène des négociations climatiques, une coalition de dix pays dont six africains remet en cause l’efficacité et l’équité du système financier international. Leur constat est sans appel: leur exclusion aux fonds pour des projets de résilience à long terme tue leur économie et hypothèque leur avenir.

Deux ans après un accord mondial sur la sortie progressive des énergies fossiles arraché à Dubaï, une cinquantaine de pays s’oppose à un bloc équivalent à la COP30 de Belém en réclamant d’aller plus loin, mettant le Brésil au défi de faire émerger un consensus.

Dix ans après l’Accord de Paris, la planète brûle toujours. Alors que la COP30 se déroule à Belém, les promesses climatiques s’effritent face aux réalités économiques et géopolitiques. Les grandes puissances hésitent, les émissions continuent de croître et la limite de +1,5°C est désormais franchie. Le monde s’interroge: comment sauver un accord qui devait sauver la planète?

Plusieurs dizaines de manifestants indigènes ont forcé l’entrée du site de la COP30 à Belem et ont été repoussés par les agents de sécurité, un rare incident pour une conférence de l’ONU sur le climat, a constaté l’AFP.