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Le littoral atlantique africain, longtemps perçu comme une simple porte de sortie ses matières premières, tend à s’imposer comme l’un des espaces économiques les plus stratégiques du continent. Les vingt-trois pays qui le bordent, du Maroc à la Namibie, concentrent une part essentielle des échanges extérieurs africains et cristallisent les enjeux de connectivité et d’intégration. Si cette façade suscite un intérêt renouvelé, c’est autant pour l’essor des flux que pour le changement de paradigme relevé par plusieurs rapports. L’Atlantique africain s’affirme ainsi comme axe clé de la ZLECAF et hub commercial pour 350 millions de consommateurs.

Dans leur commerce international d’intrants agricoles, l’Afrique du Sud, le Maroc et huit autres pays africains sont de plus en plus exposés à la volatilité des marchés financiers, eux-mêmes porteurs de risques systémiques. Dans son rapport, la Conférence des Nations unies pour le Commerce et le Développement recommande aux banques centrales et aux institutions communautaires de se doter d’outils pour cartographier les expositions aux grands traders et à leurs réseaux complexes.

À l’ouverture de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, l’occasion est propice pour des pays historiquement activistes — le Canada en tête — d’exercer une pression diplomatique afin que s’enclenche, sans délai et avec le maximum de transparence, le processus de désignation du prochain secrétaire général. Et, surtout, pour que ce poste névralgique revienne enfin à une femme.

Sous l’effet croisé des tensions géopolitiques, de la reconfiguration des chaînes de valeur et de la recherche de nouveaux relais de croissance, l’Afrique devient progressivement une destination explicite de délocalisation et de «nearshoring» pour les industries manufacturières et certains services. Alors que l’Asie voit ses coûts augmenter, le continent africain attire davantage d’investissements, notamment dans l’automobile, l’aéronautique, le textile, l’agro-industrie et les services externalisés.

Face au désavantage systémique des 16 pays africains enclavés, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement dévoile une feuille de route. Un plan pour transformer la géographie en opportunité.

La dépendance aux exportations de matières premières est une réalité pour la quasi-totalité des pays africains, mettant à nu la très faible diversification de leurs économies. Cependant, certains pays ont pu démontrer que cette addiction n’est pas une fatalité.

Le Maroc se distingue par sa résilience économique, soutenue par des infrastructures modernes et une intégration régionale accrue. Malgré sa dépendance aux importations énergétiques, le pays a su diversifier ses exportations et renforcer ses investissements publics. La CNUCED souligne son faible niveau d’exposition aux chocs et son potentiel de croissance. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Face aux crises climatiques, énergétiques et géopolitiques, cinq pays africains se distinguent par leur capacité à absorber les chocs. Analyse des stratégies qui font d’eux des modèles de résilience.

Une récente étude de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement a identifié 15 pays africains dont la dépendance aux importations de céréales atteint des niveaux critiques supérieurs à 70% de leur consommation. Autant de pays qui pourraient être exposés à des flambées spéculatives des prix les semaines à venir, suite à la décision russe de restreindre ses exportations céréalières en 2025, après une récolte 2024 en baisse de 10 millions de tonnes par rapport à 2023.