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Azemmour est un joyau incrusté entre forêt, fleuve et océan. La ville surplombe l’oued Oum Er-Rbia qui se jette dans l’Atlantique. Elle offre un paysage époustouflant, malheureusement totalement négligé.

Nichée sur les rives majestueuses de l’oued Oum Errabia, la Kasbah de Boulaouane se dresse comme un témoin imposant de l’ère de Moulay Ismaïl, au 18ème siècle. Érigée en 1710 sous la direction du sultan visionnaire, cette forteresse symbolise à la fois la puissance militaire et l’esthétique raffinée de son époque. À 80 km d’El Jadida, le paysage une fois sur place, vaut le détour.

Cela fait plus de cinq ans que le chantier est à l’arrêt. Ce qui fut autrefois une agréable agora où l’on venait prendre l’air et rencontrer ses amis est devenu une espèce de dalle inachevée, qui commence déjà à se délabrer avant même que d’avoir servi à quoi que ce soit.

Les travaux d’aménagement de la route d’Azemmour (RR320) sont en cours de réalisation à un rythme soutenu depuis le mois de février dernier, et prendront fin en décembre 2024 pour une enveloppe d’environ 550 millions de dirhams. On fait le point.

Le caroubier, cet arbre aux multiples vertus, se révèle être un véritable trésor pour l’agriculture marocaine. Riyad Ouahtita, un expert du domaine, souligne l’essor récent de cette culture et son rôle de plus en plus prépondérant dans l’économie nationale.

Quant à moi, assis sur une chaise au fond du riad, silencieux, observant tous ces va-et-vient, je me posais in petto une seule question: comment tous ces gens-là, les mioches, Brahim, les flics, etc., savaient-ils que nous nous trouvions dans le riad Bendahou?

La première édition du Salon de l’élevage d’El Jadida s’est tenue du 16 au 18 février dans la commune de Sidi Ali Benhamdouche, mettant en lumière le travail remarquable de nombre de coopératives féminines. Le360 est allé à la rencontre de ces entrepreneuses pour découvrir leurs produits.

Et voilà qu’on vient d’y couler des dalles de béton, prélude -dit-on- à l’érection d’un gigantesque Luna Park, avec toboggans et montagnes russes, dont l’unique objet est de rapporter plein de sous à un nabab à cigare et à ses amis. Et tant pis s’ils foutent en l’air la plus belle entrée du pays.

Le tourisme marocain donne la désagréable impression de ne pas être fait pour le Marocain.