Vidéos. Chefchaouen fait des émules à Casablanca, mais aussi à Fès

Les habitants d'une ruelle de la médina de Fès travaillent à embellir leur environnement. 

Les habitants d'une ruelle de la médina de Fès travaillent à embellir leur environnement.  . Le360

Le 05/06/2020 à 13h09

VidéoSahrij Gnaoua est l'un des grands quartiers populaires de Fès. Certains parmi ses jeunes habitants, pendant le confinement, ont mutualisé leurs efforts pour l’embellir. Le résultat fait le bonheur de tout le monde. Reportage.

Depuis le début du confinement au Maroc, le 20 mars dernier, on a vu se multiplier les initiatives citoyennes pour embellir des quartiers, mettre de la verdure un peu partout ou, tout simplement, rendre les lieux plus vivables.

Dans cette tendance, on retrouve la ville de Chefchaouen comme modèle à ces initiatives, comme ce fut le cas dans les quartiers de Lissasfa et de Sbata à Casablanca.

A Fès, un jeune artiste-peintre avait en tête de changer l'aspect de son quartier, sauf que, par manque de moyens, il a mis au placard ce petit rêve. Avec le confinement, Saïd Dahbi y est enfin parvenu, avec l’aide des habitants de son quartier. 

Ceux qui n’avaient pas les moyens de participer à une collecte (essentiellement pour l’achat de la peinture), ont prêté leurs bras et ont mis la main à la pâte. 

L’une des pièces maîtresses de cette opération d’embellissement consistait en la reproduction d’un grand tapis de la mosquée Al Ghofrane.

Le confinement a donc peut-être participé à installer de nouvelles habitudes et une nouvelle culture: tromper l’ennui, certes, mais de manière utile…

Par Ahmed Echakoury
Le 05/06/2020 à 13h09

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Cette iniziative citoyenne et des jeunes pour une mise en art de l'espace commun, à Fez comme dans d'autres villes du Maroc, est très belle, réconfortante et importante. Il faut l'encourager et la donner comme exemple de participation et expression positive et constructive, mais il faut qu'elle se poursuit (tout en gardant les règles urbaines) dans une autonome vitalité, sans être happée par marchands de l'art ou modes etc., et donc qu'elle reste libre! Félicitations aux jeunes engagés dans ces travaux, Toni Maraini

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