Depuis le début du confinement au Maroc, le 20 mars dernier, on a vu se multiplier les initiatives citoyennes pour embellir des quartiers, mettre de la verdure un peu partout ou, tout simplement, rendre les lieux plus vivables.
Dans cette tendance, on retrouve la ville de Chefchaouen comme modèle à ces initiatives, comme ce fut le cas dans les quartiers de Lissasfa et de Sbata à Casablanca.
A Fès, un jeune artiste-peintre avait en tête de changer l'aspect de son quartier, sauf que, par manque de moyens, il a mis au placard ce petit rêve. Avec le confinement, Saïd Dahbi y est enfin parvenu, avec l’aide des habitants de son quartier.
Ceux qui n’avaient pas les moyens de participer à une collecte (essentiellement pour l’achat de la peinture), ont prêté leurs bras et ont mis la main à la pâte.
L’une des pièces maîtresses de cette opération d’embellissement consistait en la reproduction d’un grand tapis de la mosquée Al Ghofrane.
Le confinement a donc peut-être participé à installer de nouvelles habitudes et une nouvelle culture: tromper l’ennui, certes, mais de manière utile…