«J’ai tenu vendredi une longue réunion avec la ministre Ghita Mezzour lors de laquelle j’ai fait part du retard qu’a eu la langue amazighe pour s’intégrer dans les administrations publiques», a affirmé le doyen de l’IRCAM lors d’un entretien avec Le360.
Il a été question lors de cette rencontre avec la ministre -qui a été élargie aux responsables des deux départements-, de la nécessité de mettre rapidement au point des programmes d’activités liées à la mise en oeuvre de cette intégration qui souffre déjà d’un retard», a-t-il poursuivi en reconnaissant que le système d’intégration doit passer par un long cheminement préalable concernant la mise en place d’un programme efficient de formation des cadres et des compétences.
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«La ministre a exprimé à cette occasion la détermination de son département pour piloter et concrétiser ce grand projet avec l’aide d’un partenariat avec l’IRCAM», a assuré le doyen.
A la question de savoir quels sont les ministères et leurs annexes dans lesquels l’intégration de l’amazigh est prioritaire et indispensable, le doyen de l’IRCAM a cité les ministères de la Justice, de la Santé et de l’Education nationale.
Ahmed Boukous veut ainsi voir des magistrats et des médecins parler en amazigh à des citoyens qui ne maîtrisent pas la langue arabe et qui habitent dans le monde rural et les montagnes. «C’est ce genre d’intégration que nous voulons instaurer à partir de 2022», a-t-il conclu.