Vidéo. À Casablanca, voici qui est désormais concerné par le dépistage du Covid-19 dans les trois labos homologués

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Le 16/08/2020 à 07h49

VidéoLes directives viennent de changer pour les trois laboratoires privés de Casablanca autorisés, par le ministère de la Santé, à effectuer des tests de dépistage du Covid-19 pour le grand public. Le360 s'est déplacé dans l'un d'eux. Voici ce qu'en dit son directeur.

Dans la ville de Casablanca, qui enregistre actuellement quelque 300 nouveaux cas positifs au Covid-19 par jour en moyenne, il n’est désormais plus possible de se faire dépister spontanément dans un laboratoire privé.

"On nous a demandé, sans nous donner d'explication sur les raisons ayant motivé ce choix, de n'effectuer des tests de dépistage que pour les personnes devant voyager à l'intérieur ou à l'extérieur du Maroc", déclare, interrogé par Le360, Abdellah Benslimane, directeur du Laboratoire international d'analyses biomédicales (LIAB), l’un des trois laboratoires d’analyses médicales autorisés à détecter l’éventuelle présence du coronavirus sur des prélèvements.

"Nous pouvons également répondre à la demande d'entreprises et de particuliers qui sont envoyés par les autorités sanitaires", précise-t-il.

La nouvelle, tombée le mardi 11 août dernier, émanait de la wilaya de Casablanca-Settat, et concernait les trois laboratoires privés de la métropole qui, depuis le 10 juillet, avaient reçu l'autorisation du ministère de la Santé de pratiquer des tests de dépistage du Covid-19 à grande échelle, pour l’ensemble de ceux qui en feraient la demande.

Il ne suffit donc plus d'avoir la somme nécessaire (700 dirhams pour les tests PCR et 300 dirhams pour les tests sérologiques), pour que l’un de ces trois laboratoires accepte de vous dépister. Il faut donc désormais être détenteur d’un document de voyage, c’est-à-dire d’un passeport visé par des autorités consulaires, ou d’une autorisation exceptionnelle de déplacement intra-Maroc, visée par les autorités locales.

Pour Abdellah Benslimane, qui doit désormais se plier aux nouvelles et toutes récentes directives, le laboratoire d’analyses qu'il dirige est l'un des premiers, dans la métropole, à avoir effectué spontanément des tests sur ordonnance. Dès le 28 février, soit deux jours avant la déclaration du premier cas au Maroc, ses laborantins étaient à l’œuvre: "le 15 mars, les autorités sanitaires nous ont signifié que nous n'étions pas autorisés à effectuer ces tests. Nous avons donc cessé puis repris le 10 juillet, sur autorisation du ministère de la Santé", explique-t-il. 

Toujours devant Le360, Abdellah Benslimane explique que les tests PCR renseignent sur la présence du virus à l'instant T dans l'organisme de la personne dépistée. Il ajoute que ces tests sont achetés à des fournisseurs marocains, qui les font venir d'Asie, essentiellement de Chine. Le test coûte 500 dirhams au laboratoire, et il est facturé à 700 dirhams au patient. Le résultat est connu dans les 24 heures.

Dans le cas des tests sérologiques, "il s'agit de rechercher des anticorps au Covid-19 afin de savoir si votre corps développe une immunité capable de contrer le virus. Si vous êtes sûr d'avoir été en contact avec le virus, alors faites le test sérologique", conseille Abdellah Benslimane.

Par Qods Chaaba et Saad Zouhri
Le 16/08/2020 à 07h49

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زيد الشحمة في كرش المعلوف

Je ne comprend pas la logique, le nombre de cas infectés augmente alors quand restreint l’accessibilité au tests dans des laboratoires. Il y a deux jours sur le même média on annonçait, que les médecins généralistes et les pharmaciens pouvaient effectuer les tests.... Il faudrait être cohérent, ça devient une comédie dramatique.... IL faut augmenter les tests et faire les enquêtes de suivi pour identifier les contacts des positifs au coronavirus, c'est ça qui marche et permet de réduire le nombre d'infectés pour l'instant.

Les tests ne sont pas gratuits Qui paie l'addition ?

Fallait il une preuve supplémentaire de la gestion chaotique de la pandémie par le ministère de la santé ? La décision sans aucune motivation officielle de limiter le champ d’intervention des quelques laboratoires privés autorisés pour les tests en est une preuve supplémentaire et au moment où des associations professionnelles dénoncent les retards et le fait de confier des tests seriologiques à des centres de soins avec des conséquences dramatiques pour les malades se matérialisant par la hausse des cas et des décès. Les cris d’alarme et de détresse du personnel médical en sont une preuve supplémentaire. Quand va t-on réagir ?

close our relation diplomatic with Morocco build a fence with Morocco border, call our diplomatic back to Algeria we dont need them anymore

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