Une bande criminelle devant la justice pour enlèvement, séquestration et torture

La cour d'appel de Rabat.

Revue de presseTrois hommes et une fille comparaissent devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat pour enlèvement, agression à l’arme blanche et séquestration d’un jeune homme. Cet article est une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 26/05/2024 à 21h54

La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat statue depuis mercredi dernier sur l’enlèvement, l’agression à l’arme blanche et la séquestration d’un jeune homme par une bande criminelle constituée de quatre individus, dont une fille.

Dans les faits, les accusés ont abordé la victime et l’ont arrosée avec une bombe lacrymogène avant de l’emmener dans une maison où elle a été séquestrée et agressée violemment avant d’être dépossédée de tous ses biens (argent, téléphone portable, montre et chaine), rapporte Assabah du lundi 27 mai. Le calvaire du jeune homme s’est poursuivi quand les accusés l’ont dévêtu puis fait filmer nu par la fille sur ordre du chef de la bande, surnommé «Laaskri».

Sa séquestration a duré jusqu’au lendemain, quand il a profité d’un moment d’inattention de ses ravisseurs pour prendre la fuite. Il a été transporté à l’hôpital où le médecin lui a délivré un certificat médical d’incapacité de 28 jours. Il a déclaré à la police qu’il avait été agressé parce qu’il s’était interposé pour mettre fin à une dispute entre l’un de ses agresseurs et un ami à lui dans un café, à Laayayda. Mais les membres de la bande ont estimé qu’il avait participé à l’agression dont a été victime leur ami et ont décidé de le venger. Ils ont abordé l’homme dans la rue, l’ont gazé et agressé avant de le conduire dans une maison où il a été séquestré et filmé nu.

Lors de leur arrestation, relaie Assabah, les membres de cette bande ont opposé une résistance farouche aux agents de police avant de fuir et de monter sur le toit d’une maison. Menacés avec des armes blanches, les policiers ont sorti leurs armes de service pour parer à toute éventualité. Ils ont ainsi contraint les suspects à se rendre.

L’enquête avec le surnommé «Laaskri» a montré qu’il faisait l’objet de plusieurs plaintes, notamment celle de son voisin qui l’accuse d’avoir cambriolé sa maison et dérobé la somme de 20.000 dirhams. Les accusés ont été poursuivis pour séquestration, coups et blessures avec une arme blanche et vol qualifié.

Par Hassan Benadad
Le 26/05/2024 à 21h54