A Tanger, plusieurs familles restent attachées aux rituels et traditions très prisés durant Laylat Al-Qadr. Ainsi, le 26e jour du ramadan, les adultes se rendent-ils à la mosquée pour les tarawihs de la nuit sacrée. Et les enfants participent aux célébrations.
Après avoir été initiés au jeûne pour la première fois ce jour-là, soit toute la journée soit une demi-journée selon l’âge, les enfants sont vêtus de leurs plus belles tenues traditionnelles. Les filles ont été maquillées et il leur a été appliqué du henné. Et une séance photo est venue immortaliser l’instant. «Je suis très contente de cette cérémonie à l’occasion de Laylat Al-Qadr où on a eu droit à une séance de tatouage au henné», a témoigné la jeune écolière Lujain Al Ahmadi, dans une déclaration pour Le360.
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De son côté, l’enseignante Nadia Al Qasset a rappelé le rituel de ces célébrations de Laylat Al-Qadr. «Les jeunes filles ont été habillées et coiffées selon la tradition du nord du Maroc, le tatouage au henné était aussi au programme. Ces célébrations sont venues apporter de la joie dans les cœurs».
Omar Al Sitou, employé dans un laboratoire photo à Tanger a fait part de l’engouement de la reprise de ces célébrités en marge de Laylat Al--Qadr, après deux ans de suspension due à la pandémie du Covid-19.