Casablanca: après deux ans de suspension, la commémoration de la nuit sacrée à la mosquée Hassan II est de retour

A Casablanca, dans la mosquée Hassan II, l’imam Omar Kzabri conduit la prière de Laylat Al-Qadr, la nuit sacrée, après deux ans de suspension à cause de la pandémie de Covid-19.

A Casablanca, dans la mosquée Hassan II, l’imam Omar Kzabri conduit la prière de Laylat Al-Qadr, la nuit sacrée, après deux ans de suspension à cause de la pandémie de Covid-19. . khalil Essalak / Le360

Le 29/04/2022 à 00h11

VidéoSuite à l'allégement des mesures préventives contre le Covid-19, Laylat Al-Qadr a été autorisée durant ce ramadan dans les mosquées du Maroc. La nuit sacrée était de retour, après deux ans d'absence. Ambiance à la mosquée Hassan II de Casablanca.

C’est une nuit très spéciale. Et très convoitée. Laylat Al-Qadr, la nuit sacrée, célébrée la nuit du 26e au 27e jour du ramadan était des plus attendues cette année.

Et pour cause, la prière de Laylat Al-Qadr qui, comme il est précisé dans le Coran, «vaut mille mois», était de retour dans les mosquées du Maroc après deux ans d’absence due à la pandémie du Covid-19. Et la ferveur était au rendez-vous comme l’a constaté Le360.

A Casablanca, dans la mosquée Hassan II où prêche un imam star des plus appréciés, Omar Kzabri, les fidèles ont exprimé leur satisfaction et leur joie de pouvoir retrouver ces prières de la nuit sacrée. La nuit du 27 ramadan est la plus bénie des nuits. Elle possède une place particulière dans le cœur des musulmans du monde entier. «Les fidèles affluent à la mosquée, exercent leur prières pour demander à leur créateur l'aide et le pardon», déclare Omar Kzabri à Le360.

«Si on prie une nuit de Laylat Al-Qadr, c'est comme si on avait prié 80 ans. Je suis très heureux d'avoir pu prier durant cette nuit sacrée après en avoir été privée pendant deux ans, pour cause de pandémie du Covid-19. Nous sommes encore en vie pour pouvoir apprécier ces moments de haute spriritualité et c'est en soi un immense cadeau», affirme à son tour ce citoyen casablancais.

«Je suis très heureuse, Dieu merci. Vous ne pouvez pas imaginer jusqu'a quel point je suis comblée», témoigne cette fidèle, emplie de bonheur et reconnaissante de pouvoir renouer avec ces prières.

Par Fatima El Karzabi et Khalil Essalak
Le 29/04/2022 à 00h11