Dans les cinq quartiers insalubres que compte la capitale, heureusement cette épreuve n’a pas causé de dégâts matériels ni fait de victimes.
Vendredi 8 septembre, 23h10. Les premières scènes de panique ont commencé avec la sortie dans les rues des habitants craignant qu’une forte réplique ne démolisse les constructions. La panique a duré jusqu’aux premières heures de la matinée de samedi.
Plusieurs personnes, interrogées par Le360, ont exprimé leur sentiment de peur qui s’était emparé d’eux au moment du séisme et leur tristesse et compassion à l’égard des victimes de ce tremblement de terre. Ce séisme, le plus puissant jamais enregistré au Maroc depuis 1900, a décimé de nombreuses localités dans la province d’Al Haouz. Le dernier bilan de ce séisme fait état de 1.305 morts et de 1.832 blessés dont 1.220 grièvement.
Le tremblement de terre a été ressenti si fortement à Rabat que les habitants des cinq quartiers insalubres que sont Douar el Hadja, El Maâdid, Jbel Raïssi, Douar Doum et Douar Kourouch ont eu peur de voir leurs habitations s’écrouler: «Il y a eu plus de peur que de mal dans ces quartiers de 50.000 habitants dont les logements en brique ont été construits dans l’illégalité et sans forte ossature», a expliqué Omar Souimi, un habitant du Douar El Hadja avant d’exprimer son soulagement face à cette épreuve.