Santé: les cliniques privées réagissent au rapport du Conseil de la concurrence

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Revue de presseKiosque360. L'Association des cliniques privées reconnaît les dysfonctionnements relevés par le Conseil de la concurrence dans son dernier rapport. Elle appelle toutefois à ne pas généraliser. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 13/12/2022 à 18h41, mis à jour le 13/12/2022 à 19h10

L'Association nationale des cliniques privées (ANCP) a considéré que les dysfonctionnements relevés par le dernier rapport du Conseil de la concurrence sur le secteur étaient connus, mais qu'il ne faudrait toutefois pas les généraliser à l’ensemble des cliniques.

«Celles d’entre elles qui respectent l’éthique et les règles de la profession déploient des efforts conséquents afin de développer l’investissement dans le secteur de la santé, et ainsi améliorer l’offre proposée aux patients. Certaines des infrastructures qu’elles ont mises en place sont même conformes aux meilleurs standards internationaux», affirme l'ANCP.

C’est Al Ahdath Al Maghribia qui se fait l'écho, dans son édition du mercredi 14 décembre, de cette réaction de l’ANCP au rapport du Conseil de la concurrence. Le journal écrit que l’association n’est finalement pas surprise des dysfonctionnements qu’a relevés le rapport. Elle les avait elle-même soulevés par le passé, reconnaissant que certains professionnels recourent à des pratiques contraires à l’éthique. C’est pourquoi, explique le président de l’ANCP, Redouane Semlali, l’association se prépare au lancement d’une charte d’éthique permettant de renforcer l’arsenal réglementaire régissant les cliniques privées.

L’ANCP a également rappelé avoir participé à l’élaboration du rapport du Conseil de la concurrence, en répondant à l’ensemble de ses questionnements. Elle insiste aussi sur le fait qu’elle travaille avec l’ensemble des composantes du secteur qui respectent la déontologie et sont avant tout engagées à servir les citoyens.

A ce propos, écrit le journal, l’association dit avoir transmis à plusieurs reprises des courriers à différentes institutions intervenant dans le secteur de la santé, dont le ministère de tutelle, afin de les appeler à intervenir pour faire respecter l’éthique et la déontologie. Par ailleurs, le président de l’ANCP insiste sur l’intérêt qui doit aussi être accordé au rôle important des cliniques privées, facteur que le rapport du Conseil de la concurrence a également mis en lumière.

Selon lui, «une partie importante des Marocains profite de l’offre de soins que proposent ces établissements, malgré les contraintes inhérentes à la faiblesse de la tarification nationale de référence, à l'absence d'incitation de la part du gouvernement, à la lourdeur de la fiscalité et à la conjoncture globale dans laquelle opèrent les cliniques privées».

Par Fayza Senhaji
Le 13/12/2022 à 18h41, mis à jour le 13/12/2022 à 19h10

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Le développement anarchique du secteur privé de la santé, comme celui de l'éducation d'ailleurs, a donné lieu à de nombreuses dérives. Entre le noir généralisé, les chèques de garanties, les consultations abusives de spécialistes et la surfacturation des médicaments au patients, ce ne sont plus des dysfonctionnements mais carrément un mode de fonctionnement généralisé pour soutirer le plus d'argent aux patients qui a été institutionnalisé par ces cliniques privés. Il y a même des cliniques qui ont refusé de rendre le corps de défunts aux familles parce que leur tarif scandaleux n'ont pas été réglé en totalité. Ces établissement qui violent la loi depuis bien longtemps n'ont jamais été inquiétés car le conseil de la concurrence a ,jusqu' à récemment, toujours fermé les yeux.

Allez à l'hôpital si vous n'avez pas les moyens . C'est nettement mieux et c'est gratuit

Toutes les cliniques fonctionnent de la même façon : 60% de noir et 40% déclarés ! pour n'importe quelle intervention vous n'aurez de facture que l'utilisation de l'infrastructure et les services de l'hôtellerie ! sinon un chèque (au porteur) pour l'anesthésiste, un chèque (au porteur) pour le chirurgien ou l'intervenant principal,

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