En dépit de la sécheresse et des vagues de chaleur, plusieurs barrages, au Maroc, ont repris des couleurs. Globalement, le taux de remplissage est passé de 23% en novembre de l’année 2022 à environ 33% aujourd’hui. D’après les statistiques de la Direction générale de l’Eau, les réserves sont estimées à environ 5310.7 millions de mètres cubes, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 22 juin.
Le taux des réserves, soulignent les sources du quotidien, reste relativement important dans les conditions actuelles dans lesquelles le Maroc s’achemine vers des solutions alternatives. C’est le cas de l’approvisionnement des villes de Safi et d’El Jadida où le dessalement d’eau de mer est utilisée dans les différentes activités industrielles et agricoles, ainsi que pour l’eau potable, font savoir les mêmes sources.
Cependant, fait remarquer le quotidien, si la situation s’est améliorée dans un ensemble de bassins et de barrages, notamment dans le nord du pays, certaines régions demeurent sous pression du stress hydrique. Dans ce cadre, les mêmes sources citent le bassin d’Oum Errabia et le barrage de Bin El Ouidane dont dépend l’irrigation des plateaux de Tadla. Ce qui a privé les habitants et les agriculteurs de l’irrigation de leurs terres pour la troisième année consécutive, indiquent les mêmes sources.
Le constat est également alarmant pour le barrage Idriss 1er qui est passé d’un taux de remplissage de 42.3% en novembre de l’année 2022 à 26.9% aujourd’hui, alors que le barrage Al Massira a atteint son plus bas niveau historique, passant de 6% à environ 5.7%.
Par contre, le barrage Al Wahda, qui constitue le plus grand barrage du Royaume, enregistre aujourd’hui 55.1%, contre 52.4 en novembre dernier. De même, le barrage Oued El Makhazine a grimpé de 64.1% à 77% aujourd’hui, ajoute la même source.