Que ce soit à l’étranger ou en interne, le Maroc n’a pas à rougir d'une réputation qui s’améliore année après année. C’est en tout cas ce que révèle une étude de l’Institut Royal des études stratégiques (IRES), menée en collaboration avec le cabinet international spécialisé dans le domaine du Nation Branding, «Reputation Lab».
Dans son édition du vendredi 30 septembre, Al Ahdath Al Maghribia revient sur les principales conclusions de la 8eme édition de cette étude, dont les résultats viennent d’être rendus publics. On y apprend ainsi que dans les pays du G7+Russie, le royaume est classé à la 32e position sur les 72 pays évalués. Avec ce rang, le Maroc se classe au même niveau que les Etats-Unis en termes de réputation externe. Les critères pris en compte dans cette étude concernent plusieurs volets comme, entre autres, le «niveau de développement», la «qualité institutionnelle» et l’«éthique et la responsabilité».
Comme le précise la publication, ce classement reste dominé par des pays comme la Suisse, l’Australie, le Canada ou encore les pays scandinaves. En revanche, l’Irak ou encore l’Iran, l’Arabie Saoudite ou l’Algérie continuent à évoluer en queue du peloton. Pour le Maroc, sa position dans la version 2022 de ce classement lui permet de dépasser l’ensemble des pays du BRIC’s (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), et se classer en tête de l’ensemble des pays arabes et africains analysés. Le Royaume a également, pour la première fois depuis 2015, affiché une bien meilleure réputation à l’étranger que le Chili.
Dans le détail, l’IRES et son partenaire ont démontré qu’en 2022, la réputation du Maroc est restée positive en Australie, aux Etats-Unis, en France et en Egypte. En revanche, une certaine baisse est enregistrée dans des pays comme l’Espagne, le Nigeria et la Suède.
Comme le précise la publication, la réputation du Maroc à l’étranger se fait principalement grâce à la qualité de vie qui y règne, son facteur humain mais surtout aussi la sécurité. A ceci s’ajoutent d’autres critères nouvellement pris en compte dans l’étude. Il s’agit des efforts en matière de protection de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques.
En interne, les données de l’étude de l’IRES sont encore meilleures, puisqu’il s’avère que la réputation du pays est encore plus forte auprès des citoyens marocains. D’après la même source, les récentes victoires diplomatiques, le développement technologique ou encore la meilleure gouvernance des finances publiques font partie des facteurs qui ont sensiblement affecté la réputation du royaume en interne, la positionnant au niveau le plus élevé depuis 2015.