Une équipe dépêchée par Le360 a pu constater sur place, en ce milieu d’après-midi, une forte affluence dans les marchés de la capitale, et ce bien avant que les administrations publiques et les entreprises n’aient fermé leurs portes, généralement vers 15H00.
Dans les allées du marché central, où les étals se distinguaient par l’abondance des marchandises, les acheteurs s’affairaient devant les différentes échoppes, en particulier celles des bouchers et des vendeurs de viennoiseries, de pâtisseries et de gâteaux marocains, notamment de Baghrir et de Chebakiya.
«Le marché est bien approvisionné en divers produits, avec des prix abordables, notamment pour les légumes et certaines catégories de fruits», commente Aziz, vendeur de dattes, de miel et de fruits secs. Il reconnaît toutefois que les clients n’achètent plus de grandes quantités de produits de consommation: «Ils limitent leurs achats en fonction de leur budget», ajoute-t-il.
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Au marché de poisson, les étals sont également bien garnis en produits de la mer, mais les prix ont connu une hausse prononcée, les plaçant hors de portée de la classe moyenne. À titre d’exemple, les crevettes sont affichées à 150 dirhams le kilogramme, les calamars à 130 dirhams le kilogramme, alors que le pageot est vendu à 130 dirhams le kilogramme.
Une hausse de prix qu’Anas, l’un des grands poissonniers de la place, impute au mauvais temps qui a sévi la semaine dernière dans le pays. «Face à une mer déchaînée, les bateaux de pêche n’ont pas pu sortir suffisamment de poisson pour s’approvisionner», explique-t-il, formulant le souhait que les prix baissent après cette première semaine de ramadan.