Poulet, œufs, poisson... En ce début de Ramadan, remplir son sac de courses fait mal au portefeuille

Deux clientes font leurs achats chez un boucher.

Revue de presseAlors que le mois de jeûne débute, le prix des produits alimentaires les plus consommés par les Marocains atteint des records. Une hausse qui n’épargne ni les viandes, ni les fruits et légumes. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 11/03/2024 à 20h57

Le Ramadan débute et la hausse des prix atteint des records, impactant le montant de la facture des courses d’une grande partie des Marocains. Dans un compte-rendu détaillé consacré aux prix des produits alimentaires, Al Ahdath Al Maghribia relate, ce mardi 12 mars 2024, le fait que le prix de la majorité des produits les plus consommés par les Marocains a exceptionnellement augmenté.

Mis à part les pommes de terre et les tomates, dont le prix au kg se retrouve légèrement en baisse comparativement aux mois précédents, le prix d’autres produits, pourtant essentiels au quotidien des Marocains, sont tous à la hausse.

Ainsi, le kg d’oignon se vend désormais à 8 dirhams, alors que les poivrons sont à 15 dirhams le kg. Les haricots s’achètent désormais à 25 dirhams le kg.

Cette hausse des prix n’épargne pas non plus les fruits les plus couramment consommés, comme les pommes, dont le prix au kg varie désormais entre 16 à 20 dirhams. Les bananes se retrouvent elles aussi impactées, et leur prix au kilogramme dépasse désormais 12 dirhams.

Al Ahdath Al Maghribia, qui s’est aussi informé de cette inflation auprès des bouchers, explique que les viandes sont elles aussi concernées par ces fortes augmentations.

Le prix du kg de bœuf varie ainsi entre 80 et 90 dirhams dans les boucheries des quartiers populaires, où le pouvoir d’achat est moindre, les prix s’établissant en conséquence, alors que les différentes volailles se vendent en moyenne à 22 dirhams le kg. Même les œufs ont augmenté, et se retrouvent désormais vendus à 1,60 dirhams l’unité.

Le poisson, mets très apprécié du ftour pendant le Ramadan, est lui aussi fortement impacté par cette hausse des prix. Le prix des sardines, poisson le moins cher, est en hausse, et les soles ou les merlans, se vendent désormais à 140 et 90 dirhams le kg.

De l’avis de Driss El Fina, économiste et professeur universitaire, qu’Al Ahdath Al Maghribia a interrogé, la situation est inquiétante, car elle grève lourdement le pouvoir d’achat des Marocains.

Par Khalil Rachdi
Le 11/03/2024 à 20h57