Nouvelles révélations sur le crime crapuleux qui a coûté la vie au mari de l’artiste Rym Fikri

L'artiste Rym Fikri.

Les présumés kidnappeurs et assassins du mari de l’artiste Rym Fikri ont été appréhendés mercredi 14 février. Une enquête est en cours et les ratissages continuent dans une rivière aux environs de Rabat. Mais voici de nouvelles révélations sur ce qui ressemble à un crime des plus sordides.

Le 15/02/2024 à 16h41

La police judiciaire préfectorale de Casablanca a réussi, mercredi 14 février, avec la précise collaboration de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), à arrêter six personnes accusées d’avoir kidnappé et assassiné le mari de l’artiste Rym Fikri.

Selon les premiers éléments de l’enquête ordonnée par le parquet, la victime a été kidnappée le 8 février près de son domicile à Casablanca par des hommes encagoulés à bord d’un véhicule tout-terrain.

Selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le mari de Rym Fikri a été emmené à la résidence du principal suspect, un Franco-Marocain, à Mansouria. Sur place, il a été séquestré dans un container et torturé jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Le crime n’était pas parfait

Selon les sources contactées par Le360, une fois que la victime a rendu l’âme, ses ravisseurs et bourreaux ont démembré sa dépouille et l’ont répartie dans plusieurs sacs en plastique. Lesdits sacs, expliquent nos sources, ont été par la suite disséminés dans une rivière dénommée «Oued Sla», près de Rabat.

Après leur méfait, les présumés assassins ont pris tous les soins possibles pour effacer toute trace de leur crime crapuleux. Ils ont brûlé les habits de la victime et ont fait de même pour leurs propres vêtements. Quant au véhicule ayant servi au kidnapping et au transport du corps démembré de la victime, il a été soumis à un lavage complet et méticuleux. Idem pour le container, principale scène du crime.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ce crime aurait été motivé par un règlement de comptes en relation avec des activités illicites.

La DGSN a affirmé, ce jeudi 15 février, que les ratissages continuent dans les parages de la rivière où les présumés assassins s’étaient débarrassés du cadavre démembré, dans l’espoir de trouver d’autres indices et traces nécessaires pour faire évoluer l’enquête.

Par Mohammed Boudarham
Le 15/02/2024 à 16h41