Meknès: arrestation d’un individu suspecté d’enlèvement, de séquestration et d’actes de torture

Une arrestation effectuée par des éléments de la Sûreté nationale. (Photo d'illustration)

Les éléments de la brigade anti-gang (BAG) relevant du service préfectoral de la police judiciaire de Meknès ont réussi, ce samedi 13 avril à l’aube, à libérer et secourir deux victimes d’une opération d’enlèvement et de séquestration associée à des actes de torture.

Le 13/04/2024 à 17h45

Les éléments de la brigade anti-gang (BAG) relevant du service préfectoral de la police judiciaire de Meknès ont réagi, avec célérité et efficacité, à un signalement concernant des soupçons de kidnapping et de séquestration, dont se serait rendu coupable un individu suspecté d’implication dans des affaires de trafic d’êtres humains dans le cadre d’opérations d’immigration illégale.

Les recherches et investigations menées par les services de police, appuyées par des expertises techniques, ont permis de localiser et de surveiller le lieu de séquestration de la victime, précisément dans le sous-sol d’une villa à Meknès. Cette dernière y a été retrouvée enfermée dans un grand coffre métallique, d’où elle a été libérée par les forces de l’ordre. Détail sordide: le coffre en question était relié par un câble au courant électrique, ce qui laisse présumer que le mis en cause se livrait à des actes de torture sur sa victime.

Dans les mêmes locaux, les éléments de la police ont aussi découvert une deuxième personne, qui a confié y être séquestrée depuis près de deux mois. Les deux victimes ont été conduites dans un établissement de santé pour recevoir les soins nécessaires.

Les investigations de la police judiciaire ont conduit à l’arrestation d’un suspect impliqué dans ces actes criminels. Il s’agit d’un Marocain âgé de 51 ans, également détenteur de la nationalité suisse, qui a été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête ordonnée par le parquet compétent.

Les premières informations recueillies à ce stade de l’enquête suggèrent que les motifs de ces actes criminels étaient liés à des crimes d’escroquerie dans le cadre d’affaires d’immigration illégale et de traite des êtres humains.

Par Majda Benthami
Le 13/04/2024 à 17h45