Les parents des étudiants bloqués en Ukraine veulent plus de soutien de la part de l’Exécutif

Plusieurs parents ont demandé plus de soutien au gouvernement pour leurs enfants étudiants en Ukraine, lors d'une conférence de presse tenue mardi 1er mars 2022, à Rabat.

Plusieurs parents ont demandé plus de soutien au gouvernement pour leurs enfants étudiants en Ukraine, lors d'une conférence de presse tenue mardi 1er mars 2022, à Rabat. . Brahim Mousaaid /Le360

S’inquiétant du sort des étudiants marocains bloqués en Ukraine où la guerre bat son plein, les familles de ces derniers remercient le gouvernement, en particulier le ministère des Affaires étrangères pour sa sollicitude tout en soulignant la nécessité de consolider ce soutien en faveur de leurs enfants en détresse.

Le 01/03/2022 à 17h57

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 1er mars 2022, à Rabat, sous l’égide de l’Association marocaine des lauréats des universités et des instituts des pays de l’Ex-Union soviétique, plusieurs parents ont déploré le calvaire que vivent ces milliers d’étudiants dans différentes villes en Ukraine.

Ils ont appelé les pouvoirs publics à intensifier les efforts pour que ces étudiants puissent rejoindre les pays limitrophes et se mettre hors des zones de guerre.

Cette association s’est dit prête à consolider le partenariat avec le ministère marocain des Affaires étrangères, lui proposant de renforcer sa présence dans les points de passage frontaliers.

Les membres de l’association ont déclaré être incapable de fournir le nombre exact de Marocains vivant en Ukraine. «Certains avancent un chiffre de 10.000 personnes alors que d’autres parlent de 15.000», a affirmé Tarik Magamane, vice-président de l'association.

Cette ONG n'est pas non plus en mesure d'indiquer combien d'étudiants ont pu quitter l’Ukraine. Le ministère marocain des Affaires étrangères, selon une dépêche de la Map, vient de faire état d’un départ total de 2.030 personnes.

L’Association a en outre indiqué avoir créé une cellule de crise qui entretient un contact permanent avec d’autres ONG de pays arabes et africains sur la situation.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 01/03/2022 à 17h57