"Le nombre des décès par an dus à ces poisons est tombé de 460 à 32 cas en 2014", a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que son objectif dans les prochaines années est de "parvenir à zéro décès". Il a rappelé que pour les cas de morsures de scorpions, "il n'existe ni de vaccin ni d'autres alternatives" de prévention contre ce dangereux poison.La lutte du ministère de la santé se base pour le moment sur ces campagnes de prévention, la formation du personnel spécialisé ainsi que sur la fourniture des soins et la dotation d'équipements appropriés pour les centres de santé. "Mais, a précisé ce département, la meilleure prévention relève des gens exposés, eux-mêmes à ce genre de danger dans le monde rural et en particulier ceux vivant dans les régions sahéliennes et montagneuses".