L’affaire du docteur Tazi s’enfonce dans le flou

La cour d'appel de Casablanca.

Revue de presseLe procès du docteur Tazi a été renvoyé au 5 octobre prochain. Lors de la dernière audience, le principal mis en cause dans cette affaire s’est effondré en larmes dans le box des accusés. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 29/09/2023 à 22h02

La dernière audience du procès du docteur Tazi et de ses coaccusés a été consacrée par la cour, présidée par le magistrat Ali Tarchi à la Cour d’appel de Casablanca, à l’interrogatoire de l’infirmière impliquée dans cette affaire et qui était responsable de la réception à la clinique. «Appelée à la barre, l’infirmière poursuivie en état de détention a nié catégoriquement toutes les accusations de manipulation de dons, d’exploitation des malheurs de pauvres malades ou de falsification de factures», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 30 septembre et 1er octobre.

De même, indiquent les sources du quotidien, l’accusée a fait savoir que «le docteur Tazi n’intervenait que très rarement dans les circuits administratifs de l’établissement», affirmant qu’«il a donné ses instructions aux différents services de la clinique pour prendre en charge tout cas d’urgence et de le secourir immédiatement sans attendre les détails du dossier du patient».

A ce moment, précise le quotidien, «le docteur Tazi s’est effondré dans le box des accusé, déclarant: puisque je me comporte de la sorte avec les patients, pourquoi suis-je en prison». Ce qui a poussé le magistrat Ali Tarchi qui présidait la cour, ajoute le quotidien, à lever l’audience, annonçant le renvoi du procès au 5 octobre prochain.

Le docteur Hassan Tazi, rappelle le quotidien, est poursuivi dans cette affaire en état de détention pour plusieurs chefs d’accusation, qui s’articulent notamment autour de la «traite d’êtres humains, exploitation de la vulnérabilité des personnes à des fins commerciales, escroquerie envers des bienfaiteurs qui agissaient de bonne foi, falsification de factures de traitement et de dossiers médicaux, exploitation de mineurs souffrant de maladie chronique, faux et usage de faux et constitution d’une bande criminelle».

Par Mohamed Yousni
Le 29/09/2023 à 22h02