Laâyoune: la station de dessalement de l'eau de mer entre en service... au bon moment

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Revue de presseKiosque360. La crise hydrique que connaît le pays à cause de la sécheresse a été particulièrement ressentie à Laâyoune. Mais la ville vient d'être dotée d'une station de dessalement de l'eau de mer qui permettra de résorber le problème de l'approvisionnement en eau. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 17/10/2022 à 05h51

C’est une nouvelle infrastructure qui vient renforcer le niveau d’équipement de la ville de Laâyoune et ses environs pour répondre à l'un des besoins les plus importants des populations locales: l’approvisionnement régulier en eau potable.

Dans son édition du lundi 17 octobre, Al Akhbar revient sur l’entrée en service de la nouvelle station de dessalement de l’eau de mer de Laâyoune. La publication rappelle que, jusque-là, les populations locales devaient supporter, dans plusieurs zones de la ville et ses alentours, des coupures fréquentes d’alimentation en eau potable. Cette situation a empiré ces derniers mois avec la crise hydrique que connaît le pays à cause de la sécheresse, poussant à l’échelonnement de l’approvisionnement selon les zones et provoquant des coupures plus fréquentes. La nouvelle station permettra donc de résorber ce problème.

Comme l’explique le quotidien, cette infrastructure a nécessité un investissement de 450 millions de dirhams. Elle permettra de produire 26.000 m3 par jour d’eau potable à travers le dessalement d’eau de mer en utilisant la technique de l’osmose inverse et en exploitant les dernières technologies en la matière, notamment un système de récupération d’énergie permettant d’optimiser le coût de production du m3 d’eau dessalée.

Cette production sera soutenue par la mobilisation de plus de 14.700 m3 par jour à partir des ressources souterraines en eau, portant ainsi la capacité totale de la ville de Laâyoune à 66.700 m3 par jour.

D’après les données rapportées par le journal, la région de Laâyoune a enregistré en 2020-2021 un déficit pluviométrique de 53%. En 2021-2022, ce taux a atteint 43%, ce qui a considérablement impacté les disponibilités en eau au niveau des nappes phréatiques. Cette situation a été particulièrement ressentie chez les populations locales qui ont connu une véritable crise de l’eau ces deux dernières années.

Autant dire que la mise en service de la nouvelle station de dessalement de l’eau de mer intervient à point nommé. Elle est la composante majeure d’une stratégie hydrique dans la région, qui s’est également traduite par la création de trois nouveaux centres de stockage de l’eau d’une capacité de 5.500 m3.

Par Fayza Senhaji
Le 17/10/2022 à 05h51