Les services de contrôle dans le port de Laâyoune ont intensifié leurs opérations ces derniers jours pour sanctionner les pêcheurs qui s’adonnent à la contrebande de poissons. C’est ainsi qu’il a été procédé, durant les deux dernières semaines, à la saisie de 40 tonnes de poissons. Une partie de cette saisie a été découverte à l’intérieur du port, une autre était à destination vers les unités industrielles et une troisième était en route vers d’autres villes, rapporte Al Akhbar du lundi 11 décembre.
Une quantité de ces poissons saisie a été détruite et jetée en déchèterie, une autre a été vendue aux enchères et un lot de 800 kilogrammes a été offert aux associations en charge des personnes à besoins spécifiques.
Selon de sources autorisées, les autorités compétentes ont dressé des procès-verbaux d’infraction contre les propriétaires des bateaux de pêche qui ont introduit ces poissons dans le port et l’ont écoulé au marché noir sans passer par le circuit légal.
Dans le même contexte, la brigade des motards de la gendarmerie a arrêté, il y a quelques jours, dans l’un des barrages judiciaires à l’entrée de l’autoroute près d’Agadir, deux camions en provenance des provinces du Sud. Les deux véhicules transportaient de grandes quantités de poissons sans disposer des documents justifiant leurs cargaisons.
Le quotidien Al Akhbar souligne qu’après avoir saisi les papiers des deux camions, les gendarmes ont pris contact avec la délégation de la pêche maritime d’Agadir. Les deux camions ont été acheminés vers le marché des poissons où on a procédé au tirage des poissons pour déterminer leurs espèces et leurs quantités.
Au cours de cette opération, il s’est avéré que le chargement d’un des camions correspondait aux documents fournis par le conducteur qui a été autorisé, par la suite, à reprendre la route vers sa destination. Le deuxième conducteur qui n’a pas pu justifier l’origine et la quantité de poissons qu’il transportait a été verbalisé. Quant à la cargaison de 11 tonnes qu’il transportait elle a été remise au vétérinaire de l’ONSSA (Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires) qui a décidé de procéder à son incinération en présence des autorités compétentes.