La fièvre aphteuse poursuit sa poussée

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc aurait informé l’OIE de l’enregistrement de nouveaux cas de fièvre aphteuse dans la région du nord. Un signe que cette épidémie commence à se propager après la découverte de deux foyers à Khouribga et Fquih Ben Salah.

Le 18/01/2019 à 22h26

Selon des sources fiables, le Maroc aurait informé l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) de l’enregistrement de nouveaux cas de fièvre aphteuse dans la localité d’Al Aouama dans la région de Tanger-Tétouan. Des analyses effectuées sur les animaux suspectés ont montré que quatre têtes de bétail ont été touchées par cette épidémie. Elles ont été abattues et détruites ainsi que tous les aminaux qui se trouvaient dans la ferme infectée. Une opération qui rentre dans le cadre des mesures préventives effectuées par la police sanitaire pour arrêter la propagation de l’épidémie.

La découverte de ce nouveau foyer a mis en état d’alerte les autorités locales et les services de la sécurité sanitaire qui se sont déplacés sur les lieux. Ils ont prélevé des échantillons sur les animaux malades pour les analyser dans un laboratoire. Il ont, par la suite, procédé à l’abattage des animaux suspectés, suivant le protocole en vigueur quand il s’agit d’épidémie qui se propage rapidement.

Par ailleurs, les analyses effectuées sur le bétail de la ferme située dans la commune de Kaada dans la région de Khouribga ont confirmé l’existence de la fièvre aphteuse. Tout le troupeau a été détruit et enterré dans une fosse afin d’éviter toute propagation de l’épidémie.

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du samedi 19 janvier, que la découverte de ces foyers a semé la panique chez certains éleveurs, comme à Mnizla dans les environs de Taroudant. En effet, la mort de quelques têtes de bétail a poussé certains agriculteurs à avertir les autorités locales. Mais les analyses des services de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) ont démontré qu’il s’agit d’une maladie intestinale et non pas de la fièvre aphteuse. L’ONSSA a d’ailleurs pris toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre cette épidémie, soit par l’abattage des animaux suspectés, soit par des campagnes de vaccination dans les toutes les régions du royaume.

Par Hassan Benadad
Le 18/01/2019 à 22h26