Kénitra: des sociétés et des banques arnaquées par un notaire

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Revue de presseUn notaire de Kenitra rejoindra dès septembre le box des accusés de la chambre criminelle de la cour d’appel de Rabat chargée des crimes financiers. Le mis en cause est accusé d’escroquerie par la commune urbaine de Kenitra, deux institutions bancaires et une compagnie d’assurance, rapporte le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 23/08/2024 à 20h37

La chambre criminelle près la cour d’appel de Rabat, chargée des crimes financiers, examinera, le 16 septembre prochain, une affaire relative à des dossiers d’escroquerie, de dilapidation des deniers publics et d’abus de confiance, dont le mis en cause est un célèbre notaire exerçant à Kenitra.

«La commune urbaine de Kenitra accuse le notaire en question d’avoir mis la main sur la somme de 4 millions de dirhams après avoir assuré la transaction d’un lot de terrain que la collectivité territoriale avait cédé à une entreprise d’investissement», rapporte le quotidien Assabah du week-end des 24 et 25 août,

Au moment où cette affaire a éclaté, le notaire mis en cause était convoqué par la brigade nationale de la police judiciaire et le parquet général de Rabat pour deux autres plaintes liées aux mêmes chefs d’accusation.

«La première plainte a été déposée par une institution bancaire, dont le siège social se trouve à Rabat, accusant ce notaire d’avoir détourné une somme de vingt millions de dirhams, alors que la deuxième plainte était déposée par une institution bancaire à Casablanca reprochant à ce notaire des dysfonctionnements dans des hypothèques ayant occasionné des détournements», indiquent les sources du quotidien.

Dans chacune de ces affaires, font savoir les mêmes sources, «toutes les tentatives de conciliation à l’amiable avec ce notaire, défendu par de grands avocats de la place, se sont soldées par l’échec».

Aujourd’hui, pas moins de huit parties lésées se sont constituées partie civile et une dizaine de personnes ont été auditionnées par les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire dans le cadre de l’enquête ouverte sous la supervision du parquet compétent. D’autres rebondissements sont donc attendus après le démarrage du procès le 16 septembre prochain.

Par Mohamed Younsi
Le 23/08/2024 à 20h37