Justice: ce qu'on sait sur le présumé pédophile arrêté grâce à une coopération maroco-américaine

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Revue de presseKiosque360. Un pédophile a été arrêté à Casablanca suite à la diffusion d’une vidéo pornographique sur Internet. Et c’est grâce à une coopération sécuritaire maroco-américaine que le mis en cause a été neutralisé à Sidi Moumen. Les détails.

Le 03/09/2021 à 21h43

Les brigades électroniques de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) sont toujours sur le qui-vive. Dès que la vidéo pornographique en question, montrant que des scènes ont été filmées au Maroc, a été balancée sur Internet, les services sécuritaires compétents ont été alertés et l’enquête a été ouverte.

C’est ainsi que les investigations ont conduit les enquêteurs à arrêter, jeudi 2 septembre, un individu âgé de 44 ans dans le quartier Sidi Moumen dans la préfecture des arrondissements de Sidi Bernoussi à Casablanca, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 4 et 5 septembre.

Le mis en cause, auteur des crimes enregistrés sur la vidéo, est un agent de sécurité, précisent les sources du quotidien. Il serait impliqué dans des crimes de viol et d'agression sexuelle sur mineurs. Sous la supervision du parquet général de Casablanca, l’homme a été placé en garde à vue, en attendant l’achèvement de l’enquête. Cette arrestation, indiquent les sources du quotidien, est le fruit d’une coopération sécuritaire bilatérale entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues américains.

Après l’arrestation de cet agent de sécurité, ajoutent les sources du quotidien, les investigations se poursuivent toujours pour identifier les quatre victimes potentielles, qui feront l'objet de l'expertise médicale nécessaire. Cette enquête, menée sous la supervision du parquet général de Casablanca, déterminera toutes les ramifications de cette affaire.

Par ailleurs, rappelle le quotidien, conformément à l’article 498 du code pénal, «est puni de l'emprisonnement de un an à cinq ans et d'une amende de cinq mille à un million de dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque sciemment : d'une manière quelconque, aide, assiste, ou protège la prostitution d'autrui ou le racolage en vue de la prostitution ; sous une forme quelconque, en connaissance de cause, perçoit une part des produits de la prostitution ou de la débauche d'autrui ou reçoit des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ou à la débauche ; vit, en connaissance de cause, avec une personne se livrant habituellement à la prostitution ; embauche, entraîne, livre, protège, même avec son consentement ou exerce une pression sur une personne en vue de la prostitution ou la débauche ou en vue de continuer à exercer la prostitution ou la débauche; fait office d'intermédiaire, à un titre quelconque, entre les personnes se livrant à la prostitution ou à la débauche et les individus qui exploitent ou rémunèrent la prostitution ou la débauche d'autrui ; aide celui qui exploite la prostitution ou la débauche d'autrui à fournir de fausses justifications de ses ressources financières ; se trouve incapable de justifier la source de ses revenus, considérant son niveau de vie alors qu'il vit avec une personne se livrant habituellement à la prostitution ou à la débauche ou entretenant des relations suspectes avec une ou plusieurs personnes se livrant à la prostitution ou à la débauche».

Par Mohamed Younsi
Le 03/09/2021 à 21h43