Organisée à l’appel du Groupe d’action nationale en faveur de la Palestine, dont le coordinateur est l’avocat socialiste Khalid Sefiani, la manifestation s’est déroulée pacifiquement sur le trajet allant de la place Bab El Had à la gare ferroviaire du centre-ville en passant par l’avenue Mohammed VI.
Elle a regroupé essentiellement des militants islamistes relevant du Parti justice et développement (PJD) et d’Al Adl wal Ihsane, un mouvement islamiste radical interdit mais toléré.
On comptait également des militants du Mouvement de l’unicité et de la réforme (MUR), bras religieux du PJD, ainsi que des sensibilités de gauche telle que la députée Nabila Mounib, cheffe du Parti socialiste unifié (PSU).
L’on a néanmoins noté l’absence au sein de la marche des leaders du PJD, comme les deux anciens chefs du gouvernement Abdelilah Benkirane et Saâd Eddine El Othmani.
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Les manifestants, dont le nombre a été estimé à 14.000 selon la police et à 50.000 selon des marcheurs, ont condamné «les assassinats commis par Israël contre les Palestiniens désarmés, en particulier à Gaza», exprimant leur «conviction que le peuple palestinien vaincra pour conquérir ses droits légitimes spoliés».
