Inondations géantes à Casablanca: les précisions de Lydec

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Dès réception du bulletin météo annonçant de fortes pluies sur le territoire du Grand Casablanca pour le 5 janvier, Lydec s’est mise en situation d’alerte et a déployé ses moyens d’intervention sur le terrain, souligne le gestionnaire délégué de l’eau et de l’électricité dans la métropole dans un communiqué.

Le 06/01/2021 à 08h41

Les pluies enregistrées hier, 5 janvier 2021, ont été de forte intensité. La moyenne des précipitations s’est établie à 33,7 mm entre 16 heures et 22 heures, avec un pic de 53 mm.

Ces pluies ont été réparties sur tout le territoire du Grand Casablanca et ont affecté plus particulièrement les zones de Lahraouiyine, Médiouna, Tit Mellil, Ahl Loghlam, Dar Bouazza, Bouskoura, Hay Sadri, Moulay Rachid, Aïn Chock et Hay Hassani.

Elles ont également engendré quelques débordements sur les points bas, du fait de la saturation du réseau d’assainissement.

Afin de limiter l’impact de ces pluies, Lydec affirme avoir mobilisé les moyens suivants:

- Moyens humains: 358 agents dont des cadres et des opérateurs d’intervention spécialisés dans l’assainissement;

- Moyens matériels: 233 unités (17 hydrocureuses, 19 minicureuses, 58 pompes, 132 fourgons et fourgonnettes, 7 véhicules 4x4…) pour les différentes interventions sur le réseau d’assainissement.

Lydec a également renforcé la capacité de son Centre de relation clientèle pour traiter un nombre d'appels presque 3 fois supérieur à la normale, ajoute la même source.

Le dispositif de gestion de crise a été activé au niveau du centre de veille et de coordination de Lydec pour gérer cet événement pluvieux.

Dans son communiqué, Lydec fait le point sur deux grands projets d’assainissement des eaux pluviales, lesquels seront opérationnels vers la fin de cette année 2021.

En ce qui concerne la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri: lancés par Lydec en décembre 2018, les travaux de réalisation de ce projet avancent conformément au planning préétabli. L’objectif est de protéger le quartier «Hay Sadri» contre les inondations à travers le stockage durant les épisodes pluvieux d’un volume d’eaux allant jusqu’à 14.000 m³.

D’une longueur de plus de 1,3 km et d’une profondeur allant de 30 à 40 mètres, cet ouvrage majeur protégera aussi l’avenue Mohamed Bouziane, le boulevard du 10-mars contre les débordements jusqu’à une intensité de pluie décennale (22 mm/heure). Le coût de l’investissement est de 182 millions de dirhams, financés par le délégataire casablancais. 

En ce qui concerne le système d’assainissement liquide de la Route Nationale n°1 (RN1): pour accompagner l’urbanisation des zones d’Errahma et de Hay Hassani et pour lutter contre les débordements au niveau de la Route Nationale n°1 (RN1) et du quartier Lissasfa, Lydec a lancé fin 2018 le projet de mise en place d’un système d’assainissement des eaux usées et pluviales de ces zones. L’objectif est de protéger cette partie de Casablanca contre les inondations, mais aussi de collecter les eaux usées des lotissements en cours d’aménagement et ceux à venir et les acheminer jusqu’aux réseaux existants.

Ce projet est financé par le Fonds dédié aux travaux, à hauteur de 313,5 millions de dirhams. Les travaux ont démarré par la construction d’une station de pompage des eaux usées d’une capacité de 200 litres/s, d’une galerie souterraine d’une longueur 3,4 km et d’une conduite de 410 mètres linéaires. Son coût s’élève à 313,5 millions de dirhams (hors taxes) ainsi répartis: 76,2 millions de dirhams pour les travaux d’assainissement des eaux usées et 237,3 millions de dirhams pour les travaux d’assainissement des eaux pluviales.

Par Ayoub Khattabi
Le 06/01/2021 à 08h41

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Ces catastrophes ? ELLES existent, et ELLES existeront , mais, elles se reproduisent jamais, de jamais jamais dans, et pour, la même ville après la catastrophe les responsables y réparent, ils corrigent et ils anticipent

Les citoyens de la Métropole économique du pays; et les Marocains garderont leur calme? SM le Roi que Dieu l’assiste a fait des INVESSTISSEMENTS énorme pour cette ville ; Comment appelle -t- on ce laisser aller des responsables ? comment chaque année des dégâts monstres de cette ville ; l'hiver comme l'été frappe la ville

Les travaux de curage se font en fin été pour préparer la ville à recevoir les eaux de pluie annuelles. Ce n'est pas en hivers que l'on cure les canalisations. Maintenant les citoyens lésés par la destruction de leur moyen de transport devraient porter plainte contre la Lydec pour le remboursement des réparations de leur véhicule. Le jour où cela se fera la Lydec on aura fait un pas en avant.

HA ET vous pensez que la tribu pédijidste qui gère la ville fera mieux que Lydec ? Laissez mois rire .. vous auriez le cholera et l' infection d 'ordure

Toujours on vécu le même problème, avant Lydec et après l'arrivée de ce monstre Facturation d'un coefficient dépendant de la consommation d'eau désigné pour l'égout et assainissement mais en réalité rien de spécial. Lyec doit indemniser ses clients et l'état et partir. Si la gestion de la distribution d'eau et d'électricité etl'entretien des réseaux électriques et des conduites d'assainissement se faisaient de la sorte c'est mieux de la gérer par un organisme interne.

Les mêmes causes et les mêmes conséquences qui sont suivies des mêmes explications et promesses. Ils ont où les élus, WALI et autres contrôleurs des choses publiques ?

Comme Chaque Année , chaque Année, les responsables ils déclarent des sommes colossales, qui (vont être investis pour y remédier) tous les ans c'est ainsi, les déclarations fusent, de bonnes intentions se disent , mais la réalité, c'est du vent venant des Plages de la capitale économique

Il est temps que ce genre de fiasco et ces défaillances s'arrêtent. Tous les responsables de la gestion et de la gouvernance de la chose publique (organismes publics ou privés) doivent rendre des comptes. Les services publics ont besoin d'assainissement de fond en comble de leur ressources humaines.

bien on est des idiots ce qui importe pour cette societe c est d amasser le fric et elle oublie l entretiens des canalisations

Ils font du cinéma... La lydec ne possédé pas les moyens humains 7h00 surtout.. Et le citoyen va continuer à payer.. Ils sont spécialiste en communication non constructive

La lydec doit payer les dégâts, si elle n'ont a pas les moyens alors la gestion doit revenir aux Marocains, de cette manière on garde au mois nos sous chez nous

" Dès réception du bulletin météo annonçant de fortes pluies sur le territoire du Grand Casablanca pour le 5 janvier, Lydec s’est mise en situation d’alerte et a déployé ses moyens d’intervention sur le terrain." C'est vraiment très sympa de sa part! Comment une entreprise de la taille de la LYDEC peut-elle fonctionner au rythme des annonces de bulletins météo? Où est l'anticipation dans ce mode de fonctionnement ? Le curage des canalisations doit faire l'objet d'une gestion rigoureuse et surtout efficiente et non pas au gré des perturbations atmosphériques. Il est temps que les pouvoirs publics se réveillent un peu car le citoyen lambda en a marre de payer et subir quand-même. Surtout au prix où lui sont facturés ces "services". Ne dit-on pas "exorbitant comme une facture de Lydec"?

Arrêtez de nous prendre pour des idiots, ça fait des décennies que vous nous racontez la même chose , au Burkinafasso où les précipitations atteignent 100 mm , il n y a jamais eu ces catastrophes répétitives , l'erreur est dans la mauvaise gestion , le manque d'investissements et surtout un manque de contrôle stricte des responsables de la commune de casablabca .

L'erreur vient du fait que malgré tout son passé,Lydec n'a jamais rendu de compte à personne.Elle tire le maximum de la poche des marocains avec le minimum d'efforts.Que le Maroc se charge de la gestion de "ses ordures".Que l'on sensiblise les gens et tout rentrera dans l'ordre.A-t-on vraiment besoin que des "étrangers" nettoient nos quartiers? en sommes-nous incapables ?

@meilleurs voeux à vous.Vous avez raison, les responsables,qui gèrent ces grandes métropoles; ils n'ont pas peur ils savent très bien qu'ils ne risquent, rien ils annoncent chaque année des investissements par millions pour y remédier mais chaque année pareil .Comme à Fes, des poubelles neuves ont disparu, la nuit même où elles étaient posées

Le problème des innondations répétées dans toute les villes du Maroc est l'indifférence totale et l'absence des contrôles des autorités des chantiers de construction où des particuliers abondonnent des gravats, des pierres, du sable et du ciment entre-autres sur les bords des routes et des falaises du bord de mer, pendant et après les travaux de construction au vue et aux su de tout le monde, sans être verbalisés. Les encombrants des chantiers de construction causent des dégâts aux conduites des évacuations des eaux, abîment les terrains vagues, les plaines de jeux et les bords de mer, ils font d'énormes dégâts aux carrosseries et aux carreaux des voitures, empêchent la circulation des pietons et des véhicules, degradent le sol. Les autorités ont le devoir de protéger l'espace publique de cet abarchie des entrepreneurs et des particuliers qui font des dégâts incalculables de l'environnement du pays. Le problème est tellement grave que les autorités des villes et le gouvernement doivent sortir de leur confinement qui a duré plusieurs années pour remédier à cet catastrophe nationale et de punir sévèrement les contrevenants. Pour commencer, les entrepreneurs et les particuliers doivent s'engager par écrit aux autorités à l'évacuation des encombrants pendant et après les travaux et les déposer dans un centre de tri agrée par l'état, et verbaliser sévèrement les contrevenants, quitte à retirer les licences aux entrepreneurs qui ne respectent pas leurs engagements. Le Maroc est-il en route pour devenir le plus sale pays du monde pareil que notre voisine la république bananière du Nifakistan? Non merci, et ceux qui le veulent n'ont qu'à aller vivre chez eux!

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