Hospitalisé, un policier décède en voulant reprendre son poste

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Revue de presseKiosque360. Le corps de la police casablancaise est sous le choc suite à la mort subite d'un officier. L'agent, qui s'était rendu à l'hôpital suite à un malaise, s'est écroulé en retournant prendre son poste.

Le 02/11/2014 à 23h51

La nouvelle de la mort subite d'un officier de police décédé, samedi, des suites d'un malaise lors de l'exercice de ses fonctions, a endeuillé le corps de la police à Casablanca. C'est l'histoire dramatique que rapportent Al Ahdath al Maghribya et Al Akhbar de ce lundi 3 novembre, qui précisent que le défunt avait pris un selfie avec son masque à oxygène pour justifier son absence devant sa hiérarchie.

En Une, Al Ahdath publie le selfie émouvant pris par Abdelmajid Jabri quelques secondes avant sa mort, en plus d'une photo de ses obsèques. Le quotidien écrit que l'officier a commencé sa journée de travail de manière normale après avoir rejoint son poste au carrefour giratoire de Sidi Othmane. Quelques heures plus tard, il a été pris d'un malaise suite auquel il a décidé d'aller voir un médecin à l'hôpital de Sidi Othmane. Il s'y est rendu à pied en compagnie de l'un de ses collègues. Le quotidien précise que le médecin qui a ausculté l'officier a décidé de le mettre sous oxygène. Quelque peu apaisé, le défunt a pris un selfie avec le masque à oxygène avant de rejoindre son poste. Malheureusement, écrit le journal, il s'est écroulé devant le portail de l'hôpital, succombant à un arrêt cardiaque.

Al Akhbar, de son côté, affirme que l'officier a pris le selfie pour prouver à ses supérieurs qu'il était vraiment malade. Le quotidien ajoute que l'officier affecté au quatrième district de Ben M'sik souffrait de problèmes respiratoires. A l'hôpital situé en face de son lieu de travail, il a été examiné par un médecin qui l'a mis sous oxygène et lui a conseillé de consulter un cardiologue pour des examens plus poussés du coeur. Un conseil que l'officier, âgé de 55 ans, appelé par le devoir, a mis de côté, préférant reprendre son travail dès que possible. Le défunt était papa de trois jeunes filles.

Par Fatima Moho
Le 02/11/2014 à 23h51