Étudiants africains: «À Laâyoune, nous nous sentons comme chez nous»

À Laâyoune, les étudiants africains disent se sentir comme chez eux.

Le 16/01/2024 à 16h20

Vidéo«Nous nous sentons comme chez nous.» C’est le commentaire formulé par les étudiants africains qui ont choisi de suivre leurs études dans divers établissements d’enseignement supérieur de Laâyoune. Le360 est allé à leur rencontre.

Ils s’appellent Patrice, Alimou, Sevot, Moumine ou encore Ali Said et viennent de plusieurs pays amis et frères du Royaume à Laâyoune pour y poursuivre leurs études supérieures. «Ils sont ouverts et gentils. Nous sommes bien traités et respectés, que ce soit à l’école ou dans la rue», affirme Patrice Compaoré, étudiant burkinabé inscrit à la Cité des métiers et des compétences (CMC) du chef-lieu du Sahara marocain, louant aussi bien l’accueil chaleureux que le niveau de la formation assurée par des staffs compétents.

Comme beaucoup d’étudiants originaires de pays africains à Laâyoune, Patrice Compaoré a bénéficié d’une bourse d’étude accordée par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) relevant du ministère des Affaires étrangères.

«Je me sens comme chez moi et je suis bien entouré», déclare Moumine Ibrahim Hafizou, qui est inscrit à la toute nouvelle Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune.

Le Guinéen Alimou Keita, qui a opté pour une formation en agro-alimentaire assurée au sein de l’École supérieure de technologie (EST), loue, pour sa part, l’esprit de famille qui règne partout à Laâyoune, dans ses rues, ses marchés et ses espaces verts.

Les étudiants africains sont satisfaits des conditions générales de leur apprentissage et de leurs stages. Logés pour la plupart dans les cités universitaires de la ville, ils bénéficient des autres commodités qu’offrent ces cités. Cerise sur le gâteau: la plupart de ces étudiants proviennent de pays africains qui ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune ou à Dakhla, ce qui leur facilite amplement la tâche pour ce qui est des démarches administratives.

«La population de Laâyoune, comme tous les Marocains, est serviable de nature à tel point que certains étudiants africains préfèrent, après leurs études, s’installer et travailler dans cette ville», affirme Said Omar Said Hassan, consul général des Îles Comores à Laâyoune. Le diplomate, dont le pays a été le premier à ouvrir un consulat général à Laâyoune, se félicite de la sécurité qui y règne et des services culturels et sociaux réservés aux étudiants africains aussi bien dans les cités universitaires que dans les quartiers où certains habitent.

«En plus d’être une institution académique, la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune est un projet stratégique. Elle contribue à renforcer l’ouverture du Maroc sur sa profondeur et son environnement africains», commente Fatima Zahra Alaoui, doyenne de cette nouvelle faculté. Pour notre interlocutrice, ces étudiants et stagiaires africains sont de véritables ambassadeurs de la culture du Maroc, avec ses différents et riches affluents, ainsi que des traditions marocaines.

Par Hamdi Yara
Le 16/01/2024 à 16h20