Education nationale: l’UGTM appelle à l’arrêt des grèves des enseignants

Le 09/11/2023 à 11h15

VidéoLa Fédération libre de l’enseignement, affiliée à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM, proche de l’Istiqlal), a appelé, mercredi 8 novembre, à l’arrêt des grèves dans l’éducation nationale. Cet appel a été confirmé par Ennam Mayara, chef de file de l’UGTM et président de la Chambre des conseillers.

Le début de la fin de la crise, qui dégénère, entre les enseignants et le ministère de l’Education nationale? La Fédération libre de l’enseignement, affiliée à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), a lancé un appel à ses militants, hier mercredi 8 novembre, pour la suspension des grèves et le retour aux salles de classe.

Ce syndicat affirme que son appel intervient après les engagements du chef du gouvernement, qui se charge en personne de ce dossier et qui a tenu une réunion avec les syndicats les plus représentatifs du secteur, ce qui est une première dans les annales syndicales du Maroc.

L'appel de la Fédération libre de l'enseignement à l'arrêt de la grève des enseignants.

Lors de cette réunion, tenue le 30 octobre, Aziz Akhannouch a promis d’apporter des améliorations au très contesté statut unifié des fonctionnaires de l’Education nationale.

La Fédération libre de l’enseignement assimile son appel à un geste de bonne volonté pour établir un climat plus propice pour la reprise du dialogue entre toutes les parties concernées.

Ayant d’abord circulé sur les réseaux sociaux, cet appel a été confirmé par Ennam Mayara, secrétaire général de l’UGTM, lors de son passage dans l’émission «Ma3a Ramdani», diffusée sur 2M dans la soirée du mercredi 8 novembre.

Le successeur de Hamid Chabat a insisté sur le fait que le statut unifié des fonctionnaires de l’Education nationale va être revu sur la base des propositions des syndicats les plus représentatifs engagés dans le dialogue avec le gouvernement. Lesquelles propositions, a-t-il ajouté, ont commencé à atterrir sur le bureau d’Aziz Akhannouch.

Mieux, le patron de l’UGTM a révélé qu’il est aussi question d’une hausse des salaires des enseignants et que le gouvernement a fait des promesses dans ce sens. «Des promesses qu’il tiendra», a insisté leader syndical.

Pour Ennam Mayara, la grève reste un acquis et sera toujours une carte entre les mains des syndicalistes. Une manière de dire que si le dialogue n’aboutit pas, les enseignants ont toujours le droit de reprendre les grèves et réinvestir la rue comme ils l’ont fait, en masse, mardi dernier à Rabat.

Par Mohammed Boudarham
Le 09/11/2023 à 11h15

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cette greve poursuivie coute tres cher a la nation en argent et en deperdition pour nos enfants. ce bras de fer doit cesser dans l interet de tous. ce probleme ne doit pas etre exploite politiquement et les partis politiques et syndicats ont interet a freiner leurs bases. un moratoire doit etre declare et le nouveau mitak gele. en attendant un consensus les enseignants doivent reprendre leurs tabliers et se mettre au travail. le pays traverse une periode difficile beaucoup de chantiers sont ouverts actuellement et une moblisation de tous est requise a ce sujet nos ennemis de l interieur comme de l exterieur veulent destabliser le pays et empecher son developpement et perturber la cohesion nationale .nous avons des priorites qui ne souffrent aucune attente ou report

Bonjour Tout le monde, Ce que fait le ministère de l’éducation nationale et les enseignants au Maroc aujourd’hui se ressemble à ce que fait l'homme et la femme lors d'un éventuel désaccord en se disputant à la maison et laisser les enfants dans la rue sans abri et sans nourriture.

A dire que ce "synducat" compte ded milliers d'adhérents! Les syndicats sont hors-jeu. Ils n'ont plus de place dans établissements scolaires.

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