Diabétiques recherchent insuline désespérément

Seringues d'insuline. Le diabète de type 2, également appelé diabète non insuline-dépendant (DNID) ou diabète gras, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans.

Seringues d'insuline. Le diabète de type 2, également appelé diabète non insuline-dépendant (DNID) ou diabète gras, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. . DR

Revue de presseKiosque360. Le maire de la ville de Casablanca a sommé les présidents des 16 arrondissements de prévoir un budget pour l’achat d’insuline. En attendant, des milliers de diabétiques doivent supporter les aléas de la pénurie de cette substance vitale.

Le 10/09/2018 à 20h36

Après une rupture du stock d’insuline dans les bureaux municipaux d’hygiène des 16 arrondissements que compte la ville de Casablanca, pour une durée de plus d’une année, les diabétiques ne sont pas encore au bout de leurs peines. Al Ahdath Al Maghribia, dans sa livraison de ce mardi 11 septembre, affirme d'ailleurs que le Conseil de la ville peine toujours à trouver une solution à ce grave problème.

Le quotidien révèle que Abdelaziz El Omari, le maire pjdiste de la ville blanche, a obligé les présidents des conseils communaux à réserver un budget spécial à l’achat des médicaments anti- diabétiques. Chaque commune devrait allouer 1 million de dirhams à cette nouvelle charge. D’après les sources d’Al Ahdath, le Conseil de la ville n’approuvera pas le budget des communes qui n'auront pas pris cela en considération.

La publication ajoute que la commune urbaine de Casablanca n’avait pas conclu le marché annuel relatif aux anti-diabétiques, qui s’élève à 30 millions de dirhams, pour rééquilibrer son budget. Les bureaux municipaux d’hygiène ont continué à distribuer les médicaments laissés par le précédent Conseil de la ville, présidé par Mohamed Sajid (UC).

Al Ahdath déplore le fait que 57.000 diabétiques, appartenant majoritairement aux classes sociales les plus défavorisées, doivent ainsi faire face à la pénurie d’insuline.Le quotidien rappelle, à ce sujet, un scandale qui avait éclaté lors d’une réunion de la commission d’hygiène, durant laquelle avait été évoqué un marché de médicaments qui avait coûté 15 millions de dirhams. Des conseillers communaux auraient mis la main sur des lots d’anti-diabétiques qu’ils auraient exploités pour une campagne.

Par Zineb El Ouilani
Le 10/09/2018 à 20h36