Une étude menée récemment par un groupe de scientifiques marocains sur un groupe de cinquante patients marocains, infectés par le SRAS-CoV-2, a fait ressortir que, durant la phase de convalescence, la détection des anticorps dans les échantillons de sérum est plus importante que la détection de l’ARN viral.
L’étude intitulée «Covid-19: profil moléculaire et sérologique des patients marocains après rétablissement clinique», menée entre le 25 mars et le 9 avril 2020 par l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé et l’Université Hassan II de Casablanca, a mis en évidence qu’une réponse anticorps typique est induite pendant l’infection par le SRAS-CoV-2, alors que le test sérologique fournit une complémentarité conséquente au test ARN pour le diagnostic spécifique pathogène, ainsi que des informations utiles pour évaluer le statut immunitaire adapté du patient.
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L’étude, qui s’est penchée sur le profil moléculaire et sérologique des patients admis à l’hôpital universitaire international Cheikh Khalifa Ibn Zaid à Casablanca, a concerné les sujets ayant quitté l’hôpital après l’achèvement de 10 jours de traitement, la normalisation des tests biologiques, la récupération clinique et l’obtention de deux RT-PCR négatives consécutives, ou après 24 jours d’hospitalisation.
Le document a révélé que 18% des cas concernés étaient asymptomatiques, alors que 82% présentaient des symptômes tels que fièvre, toux, dyspnée, myalgie, douleur thoracique, céphalée, diarrhée ou vomissements.
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Selon cette étude, une comparaison entre les résultats sérologiques et virologiques montre le manque de corrélation entre les résultats du test SARS-CoV-2 RT-PCR après récupération clinique et la détection des anticorps SARS-CoV-2 IgG et IgM.
Ainsi, les tests sérologiques semblent être une méthode intéressante qui pourrait être utilisée pour confirmer la récupération biologique des patients chez lesquels le gène N persiste dans le test RT-PCR.
En outre, ces tests sérologiques semblent être la méthode de diagnostic la plus fiable en matière de surveillance, par rapport au test RT-PCR en raison de son incapacité à détecter une infection antérieure.