Covid-19 au Maroc: au 6 septembre 2021, au total, 380.562 doses de vaccins administrées aux 12-17 ans

Un élève reçoit une injection d'un vaccin anti-Covid-19 dans un centre de vaccination à Errachidia, le 3 septembre 2021.

Un élève reçoit une injection d'un vaccin anti-Covid-19 dans un centre de vaccination à Errachidia, le 3 septembre 2021. . MAP

Au 6 septembre 2021, un total de 380.562 adolescents et jeunes gens, âgés de 12 à 17 ans ont reçu leur première dose de vaccin. Explications et derniers chiffres en date.

Le 07/09/2021 à 07h56

Le Maroc a entamé le mardi 31 août dernier, une vaste campagne de vaccination anti-Covid-19 ciblant les adolescents et les jeunes gens, âgés de 12 à 17 ans. A hier, 6 septembre 2021, ce sont ainsi au total 380.562 ados et jeunes qui ont pu bénéficier de cette opération, visant à augmenter la couverture vaccinale et à limiter la diffusion du coronavirus aux plus fragiles.

Contacté par Le360, le Dr Saïd Afif, président d’InfoVac et membre du Comité technique et scientifique de vaccination, souligne que 210.248 élèves ont reçu une dose du vaccin développé par le laboratoire Pfizer/BioNTech, alors que 170.314 ont reçu une dose du vaccin développé par le laboratoire Sinopharm.

A titre de rappel, le Dr Saïd Afif, qui est aussi le président de la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) et de la Société marocaine de pédiatrie (SMP), a annoncé hier que 565 élèves ont été vaccinés par des pédiatres privés, au cours du week-end des 4 et 5 septembre 2021, à Casablanca, soit 480 élèves du lycée Ibn Toumert (avec le vaccin de Pfizer/BioNTech) et 85 élèves au lycée Enasr (avec le vaccin de Sinopharm).

Depuis le 31 août 2021, les adolescents et jeunes âgés de 12 à 17 ans peuvent, eux aussi, se faire vacciner contre le Covid-19. Au total, 419 centres de vaccination ont été installés pour faciliter le déroulement de cette opération.

Cette vaccination pemetttra de protéger la santé des 12-17 ans, en diminuant des risques d'infections sévères, d'hospitalisation, d'admission aux soins intensifs et de mortalité en raison du SARS-CoV-2. Elle permettra également de diminuer le risque de complications respiratoires, ainsi que le risque des symptômes et de séquelles prolongés dans le cadre d'un Covid long.

Par Hajar Kharroubi
Le 07/09/2021 à 07h56