En cette période de fortes chaleurs, la plus ancienne et emblématique plage de Rabat connaît un engouement remarquable, notamment depuis sa restauration par la wilaya de la capitale.
Située à l’embouchure du Bouregreg, cette plage a récemment bénéficié d’une cure de jouvence: réaménagement de la corniche, installation de nouveaux commerces, et création d’espaces dédiés aux clubs de surf. Les services municipaux assurent un entretien constant du site, dont la propreté est saluée par les estivants.
Durant les congés scolaires, ce havre de fraîcheur attire une foule venue parfois de loin: El Youssoufia, Takaddoum ou El Akkari. Les jeunes n’hésitent pas à parcourir plusieurs kilomètres à pied pour venir se baigner, traversant les grandes artères de la ville jusqu’à leur lieu de détente. Les touristes étrangers y affluent également, séduits par le charme simple de cette baie historique.
Lorsque la mer est calme, ses petites vagues viennent mourir sur un sable blond soigneusement entretenu. «C’est propre, agréable, et on se sent en sécurité», témoigne un jeune vacancier. Les services d’hygiène sont d’ailleurs remerciés à l’unanimité par les usagers du lieu.
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Mais tout n’est pas encore parfait. Plusieurs estivants s’indignent du comportement de certains loueurs de chaises longues et de parasols qui monopolisent des espaces censés rester publics. Certaines plages marocaines ont réussi à réglementer cette pratique informelle — un exemple que la capitale gagnerait à suivre.
Reflet d’un été populaire et d’un patrimoine urbain valorisé, la plage de Rabat brille à nouveau. Reste à en faire un espace pleinement accessible et équitable, pour qu’elle soit non seulement belle, mais aussi une plage pour tous.












