Canada: la justice confirme les faits de diffamation imputés à Hicham Jerando, malgré ses tentatives de politisation

Le Youtubeur Hicham Jerando.

Hicham Jerando, youtubeur marocain installé au Canada.

Revue de presseEn dépit de ses manœuvres visant à politiser son procès pour injures et diffamation à travers une série de vidéos et de publications diffamatoires, Hicham Jerando a fini par tout avouer, en s’effondrant devant le magistrat canadien. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 10/12/2025 à 18h42

Un enregistrement audio, largement relayé sur les réseaux sociaux, a révélé les péripéties d’une audience du procès de Hicham Jerando, ayant débuté en août dernier, devant la Cour suprême canadienne.

L’audience en question était tenue en vue d’examiner la possibilité de relâcher provisoirement le mis en cause sous des conditions conformément au code civil canadien.

D’après les sources du quotidien Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 11 décembre, «un extrait de l’enregistrement audio diffusé sur les réseaux sociaux dévoilait l’intervention du magistrat canadien qui présidait la Cour et les réponses du mis en cause Hicham Jerando depuis sa cellule dans la prison où il était écroué».

On entendait également, poursuit Al Ahdath Al Maghribia, la plaidoirie de l’avocat qui assurait la défense de la partie civile et la teneur de la sentence rendue à l’encontre du mis en cause.

D’après ces éléments, explique le quotidien, il s’est avéré que le magistrat canadien avait considéré Hicham Jerando tout au long de l’audience comme impliqué dans des délits, en dépit des tentatives et des manœuvres de ce dernier de donner une dimension politique à l’affaire.

Bien plus, indique la même source, le magistrat canadien a rejeté les requêtes de Hicham Jerando, qu’il a estimées sans fondements juridiques, en validant le verdict rendu en première instance, qui condamnait le mis en cause à la prison ferme pour les faits qui lui étaient reprochés. Il s’agit de la mise en ligne d’une série de vidéos et de publications diffamatoires à l’encontre de l’avocat Mohamed Saâd Lamtiri, et le magistrat Abderrahim Hanine.

Selon le quotidien, la justice canadienne a ordonné à l’accusé de supprimer les vidéos incriminées sur la Toile sous peine de rester dans sa cellule, et d’aggraver sa situation, pour tomber sous le coup de dispositions du code pénal. L’enregistrement audio, indique Al Ahdath Al Maghribia, montrait de quelle manière Hicham Jerando s’est effondré devant les questions du magistrat canadien qui présidait la Cour, et a reconnu les faits diffamatoires qui lui étaient reprochés. C’est de cette manière que la version qu’il avait montée de toutes pièces à sa sortie de prison, laissant entendre que son procès était politique, a été démentie.

Par La Rédaction
Le 10/12/2025 à 18h42