Face à l’opposition, le ministre en charge du budget est prêt à défendre la bonne foi du gouvernement. Et lors des débats autour du projet de loi finances (PLF) 2025 en commission, il s’est montré disposé à discuter point par point le projet avec les parties concernées, y compris l’opposition, dans le cadre de journées d’études ou même d’assises et de débats télévisés.
Dans son édition du vendredi 1er novembre, Assabah revient sur le passage de Fouzi Lekjaâ devant les parlementaires de la commission des finances. Il a réfuté toutes les critiques concernant la véracité des données communiquées par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances. Il a rappelé à ce propos, ajoute Assabah, que des institutions internationales indépendantes contrôlent les données budgétaires rendues publiques, qui font l’objet de rapports. Si des anomalies devaient être relevées, des institutions comme le Fonds monétaire, qui est engagé avec le Maroc sur une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars, ne ferait pas confiance au Royaume.
Selon le quotidien, le ministre en charge du budget a contredit ceux qui accusent le gouvernement actuel de nuire aux réalisations des gouvernements précédents. Ceux qui portent de telles accusations doivent en apporter la preuve, au lieu de verser dans le populisme.
Pour le quotidien, Fouzi Lekjaâ a aussi profité de cette occasion pour répondre indirectement à Abdelilah Benkirane, qui avait accusé le gouvernement de «voler l’argent des veuves». Au contraire, les mesures prises par le gouvernement actuel ont renforcé le portefeuille de cette catégorie de la population, maintient-il. Pour preuve, il a rappelé que l’ancien gouvernement avait accordé 350 dirhams par enfant et par mois à 76.000 femmes, jusqu’à trois enfants. Grâce aux mesures du gouvernement actuel, 85.000 veuves touchent aujourd’hui jusqu’à 1.200 dirhams par mois.
Le ministre du budget a également répondu aux critiques sur le RAMED. Et là encore, il a avancé des chiffres qui démontrent la nécessité d’une révision du programme, sur laquelle s’étaient d’ailleurs accordés à la fois les parlementaires de la majorité et ceux de l’opposition.