Beni Mellal: 37 gendarmes accusés de complicité avec un baron de la drogue

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Revue de presseLe procès de l’affaire impliquant 37 gendarmes accusés de corruption, d’abus de confiance, de divulgation de secret professionnel et de complicité criminelle avec un baron de la drogue, à Beni Mellal, s’est ouvert près d’une année après la procédure d’instruction. Les détails dans cette revue de presse, tirée du quotidien Assabah.

Le 27/11/2024 à 18h04

Un juge près la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca, chargée des crimes financiers, vient d’entamer en première instance l’examen de l’affaire impliquant 37 gendarmes, accusés de «corruption», d’«abus de confiance», de «divulgation de secret professionnel» et de «complicité criminelle».

Ces gendarmes, écroués à la prison d’Oukacha, sont soupçonnés de complicité avec un baron de la drogue, ayant «fermé les yeux» sur ses activités, dans la région de Beni Mellal, apparemment en lui fournissant également des informations confidentielles, alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt par les services sécuritaires compétents, résume le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 28 novembre.

Après la première audience, en présence de l’ensemble des prévenus impliqués dans cette affaire, le procès a été reporté au mois de décembre prochain, pour permettre à certains des accusés dans cette affaire de préparer leur défense.

L’affaire, ajoute le quotidien, était en «instruction approfondie, pendant presqu’une année, par le juge d’instruction chargé des crimes financiers auprès de la Cour d’appel de Casablanca».

«Pendant toutes les étapes de l’instruction de l’affaire, le juge chargé de l’enquête a dirigé les interrogatoires et les auditions, en organisant des confrontations, d’un côté, entre le baron de la drogue en question et les gendarmes accusés de complicité avec lui, et, de l’autre, entre les gendarmes impliqués dans l’affaire entre eux», précisent des interlocuteurs du quotidien.

Ce baron de la drogue avait plusieurs connexions dans la région, qui lui servaient d’intermédiaires pour corrompre certains gendarmes qu’il ne parvenait pas à rencontrer directement, ont expliqué ces sources à Assabah.

L’affaire n’en est aujourd’hui qu’à son premier épisode, sous la présidence du juge qui en est chargé, près la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca.

Autant dire que des rebondissements sont attendus, au fur et à mesure que le procès avance, commente Assabah.

Par Mohamed Younsi
Le 27/11/2024 à 18h04

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