Arabie Saoudite: 15 prisonnières marocaines demandent leur rapatriement

DR

Revue de presseKiosque360. Elles étaient, pour la plupart, employées de maison en Arabie Saoudite. Ces 15 femmes affirment avoir été jugées et emprisonnées pour des délits qu’elles n’avaient pas commis. Dans des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, elles demandent leur rapatriement au pays.

Le 04/06/2017 à 21h43

C’est une nouvelle affaire qui défraie la chronique sur les réseaux sociaux. L’ambassade du Royaume du Maroc en Arabie Souadite a reçu, vendredi 2 juin dernier, 15 Marocaines qui avaient fait l’objet de plusieurs vidéos, publiées récemment sur les réseaux sociaux. Ces femmes y racontent le cauchemar qu’elles vivent derrière les barreaux, en Arabie Souadite, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce lundi 5 juin. Et d'ajouter que, suite à cet appel, une procédure de rapatriement a été lancée afin que ces 15 femmes puissent rentrer au Maroc. Elles ont été jugées et emprisonnées en Arabie Saoudites alors qu’elles y travaillaient. Or, elles affirment avoir été condamnées pour des délits qu’elles n’avaient pas commis.

L’ambassade du Maroc en Arabie Saoudite a déclaré, dans un communiqué envoyé à la MAP, qu’elle avait envoyé sur place un délégataire et des responsables relevant du département consulaire et des services sociaux, pour constater les faits.L’ambassade a également affirmé que le rapatriement des 15 Marocaines dépendait des résultats de la réunion de la commission interne qui devra se prononcer sur la date d’émission des billets de voyage.

L’ambassade souligne, dans le même contexte, que ses services ont traité, au cours des cinq derniers mois, 60 cas en lien avec les employées de maison dans la seule ville de Riyad. Les 60 femmes ont été rapatriées chez elles, et ce en collaboration avec les autorités saoudiennes.

Le journal rappelle qu’à ce jour, il n’existe aucun partenariat qui organise et encadre le travail de la main-d’oeuvre marocaine ou encore des employées de maison en Arabie Saoudite. Autrement dit, le travail des Marocains dans ce pays se fait en dehors de tout cadre réglementaire. D’ailleurs, les intermédiaires et les agents jouent un rôle majeur dans la prépondérance de ce phénomène grave.

Par Mouna Qacimi
Le 04/06/2017 à 21h43