Après les étudiants en médecine, les infirmiers manifestent à leur tour dans les rues de Rabat

Le Syndicat indépendant des infirmiers a organisé une manifestation pacifique dans le centre-ville de Rabat, le 20 janvier 2024.

Le 20/01/2024 à 15h33

VidéoLes membres du Syndicat indépendant des infirmiers, relevant du secteur public, sont descendus à leur tour ce samedi 19 janvier dans le centre-ville de Rabat, devant le Parlement, pour manifester pacifiquement. Ils réclament notamment une hausse du salaire net de 3.000 dirhams par mois.

Au lendemain d’une grande manifestation tenue dans le centre-ville de Rabat par les étudiants en médecine, qui réclament le retour de la 7ème année dans leur cursus de formation, les adhérents du Syndicat indépendant des infirmers ont manifesté sur les mêmes lieux ce samedi. Leur demande au ministère de la Santé: une hausse du salaire net de 3.000 dirhams par mois.

«Jeudi dernier, lors des discussions avec le département de la Santé, celui-ci a porté son offre de hausse des salaires de 800 à 1.500 dirhams par mois. Or, nous réclamons une valorisation de 3.000 dirhams», a affirmé dans une déclaration pour Le360, Abdellah Mirouch, membre du bureau national du Syndicat indépendant des infirmiers, ajoutant que l’organisation «regroupe quelque 35.000 infirmiers».

Les autres infirmiers appartenant aux syndicats traditionnels, tels que l’UMT, la CDT et l’UGTM, n’ont pas participé à ce mouvement de grève.

Outre la hausse des salaires, les manifestants de ce samedi réclament le droit de constituer l’Ordre national des infirmiers ainsi que l’application du décret de la fonction publique qui accorde l’équivalence de l’échelle 10 à tout infirmier porteur d’une licence universitaire.

«Dans le cadre de ce décret, nous réclamons l’application de la rétroactivité depuis 2017 ainsi que le versement des arriérés», a martelé Fatima Zohra Baline, membre du conseil national du syndicat. La militante a en outre indiqué qu’il est prévu d’organiser une grève de trois jours ainsi qu’une marche à travers les rues de la capitale au cours de la semaine prochaine.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 20/01/2024 à 15h33

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La grève est encore une "mode" toxique importée. Un comportement très grave en conséquences pour la bonne marche et la stabilité et la sécurité d'une société. Cela développe l'égoïsme, l'insatisfaction chronique, le mécontentement. Cette "mode" n'est pas musulmane. Très éloignée des valeurs et des injonctions de l'Islam. Quels sont les desseins de ceux qui instrumentalisent les différents corps de métier? On habitue les gens à la révolte, un corps de métier après un autre. Une grande fermeté doit être instaurée pour éviter de plus grands maux car ce processus est destructeur et les exemples ne manquent pas. Allah ta3la dit: Et quand on leur dit: «Ne semez pas la corruption sur la terre», ils disent: «Au contraire nous ne sommes que des réformateurs!» Allah ta3la n'aime pas les corrupteurs

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