En réponse à une question orale sur «l’aggravation des peines dissuasives sur le viol des enfants», posée par le groupe haraki lors de la séance de questions orales à la Chambre des représentants, Abdellatif Ouahbi Ouahbi a précisé que cette démarche vise à apporter du soutien aux victimes et à les isoler de l’environnement dans lequel elles ont subi le viol.
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Il a souligné, dans ce sens, la nécessité d’annuler les circonstances atténuantes des dispositions pénales relative au viol des enfants et de ne pas prendre en compte les renonciations des parents et tuteurs des victimes, et ce, à la lumière du récent crime de viol d’une enfant dans la ville de Tiflet, pour lequel la chambre criminelle d’appel de Rabat a prononcé des peines allant de 10 à 20 ans de prison ferme pour les trois accusés impliqués.
Le ministre a également mis l’accent sur la nécessité de suivre les cas d’enfants victimes de viol et de leur assurer un accompagnement psychologique et social, tout en préservant et en protégeant les droits des enfants, «y compris leur intégrité physique et le respect de leur entié et de leur existence», faisant savoir que le droit pénal a été revu pour protéger ce principe juridique international.