Affaire Rayan: appels à l’interdiction des puits clandestins

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Revue de presseKiosque360. La mort tragique du petit Rayan a remis sur le devant de la scène la question des puits clandestins, abandonnés et des fosses creusées dans plusieurs régions du pays, notamment dans les zones rurales. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 07/02/2022 à 20h10

La problématique de la sécurité des puits en cours d’exploitation, abandonnés ou clandestins, ainsi que les fosses anarchiques, fait plus que jamais polémique, après le décès tragique du petit Rayan, tombé au fond d'un puits dans la commune de Tamorot, dans la province de Chefchaouen.

Dans la région de Tanger, les habitants ont renouvelé leurs appels aux autorités compétentes pour sceller d'urgence les puits inexploités et abandonnés, qui présentent de sérieux dangers pour les enfants et tous les habitants. A ce propos, ces habitants rappellent le drame d’un enfant âgé de neuf ans qui avait trouvé la mort dans une profonde fosse non sécurisée dans les parages de l’école Omar Al Khiam, dans l’arrondissement communal de Mghogha, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 8 février.

Et de préciser que, dans cet arrondissement communal, le phénomène des fosses et des puits non sécurisés a pris de l’ampleur, d'autant que la zone est traversée par l'Oued Mghogha. Cet arrondissement, poursuit le quotidien, est frappé depuis des années par le fléau de la ruralisation, qui a donné naissance à plusieurs activités informelles qui souillent l’image de la cité.

La même inquiétude a été soulevée dans la région de Marrakech par plusieurs composantes de la société civile. En effet, ces dernières sont montées au créneau pour appeler les autorités compétentes à agir pour mettre un terme au danger que présentent les puits abandonnés et clandestins, ainsi les fosses profondes et dangereuses creusées dans plusieurs zones de la région. La réaction des autorités compétentes ne s’est pas fait attendre.

Dès jeudi dernier, fait savoir le quotidien, une campagne a été menée pour mettre des garde-fous permettant de sécuriser les ouvrages, de sceller les puits inexploités, abandonnés et clandestins et de fermer les ouvrages réalisés sans autorisation dans les communes de Tamansourt, Harbil, Tassoultante, les arrondissements de Marrakech et la province de Chichaoua. Il faut dire que le drame du petit Rayan a braqué les projecteurs sur tout un secteur lié à des infrastructures formelles et informelles relatives à l'utilisation et l'exploitation des eaux du domaine public hydraulique.

Par Mohamed Younsi
Le 07/02/2022 à 20h10