Affaire du docteur Tazi: le plasticien enfonce sa femme et son frère

Le chirurgien Hassan Tazi et son épouse.

Le chirurgien Hassan Tazi et son épouse. . DR

Revue de presseKiosque360. Lors de l’enquête détaillée, le médecin plasticien, El Hassan Tazi, poursuivi pour traite d’êtres humains et escroquerie, a essayé de se disculper en jetant toute la responsabilité sur sa femme et son frère. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 24/04/2022 à 22h30

Le médecin plasticien El Hassan Tazi poursuivi pour traite d’êtres humains, escroquerie et falsification de documents a nié, au cours de l’enquête détaillée, tous les chefs d’inculpation retenus contre lui.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du lundi 25 avril, que l'accusé a déclaré aux enquêteurs que son travail se limitait à la salle de diagnostic et au bloc opératoire de la chirurgie esthétique. Et Tazi de poursuivre que tout ce qui est financier relevait des prérogatives de sa femme( M.B) qui occupait le poste de directrice financière. Pour ce qui est des tâches administratives et des contacts avec les patients c’est, précise-t-il, son frêre, Abderreazak Tazi, qui s’en occupait.

Autant dire que le principal accusé dans cette affaire cherche à se disculper en affirmant qu’il ne savait pas ce qui se passait dans la clinique et en jetant toute la responsabilité sur sa femme et son frère. Sauf que son épouse a, lors de son interrogatoire récusé ses propos en déclarant qu’il était au courant de toutes les activités de la clinique. D’ailleurs, poursuit-elle, toutes les décisions qu’elle prenait avec son frère devaient être validées par le patron de la clinique, El Hassan Tazi, avant qu’elles ne soient exécutées.

Le médecin plasticien a été, par ailleurs, mis en cause par la deuxième accusée, qui a déclaré qu’elle le connaissait dans le cadre du travail qu’elle effectuait en tant qu’intermédiaire dans la collecte des dons auprès des bienfaiteurs. Al Ahdath Al Maghribia rapporte que Tazi a nié avoir des relations étroites avec l’accusée en affirmant qu’il l’a connue lors d’une visite éclair dans son bureau. Il a déclaré aux enquêteurs qu’il ne savait pas que la direction de la clinique lui fournissait des dossiers et des photos des patients. Et Tazi de poursuivre qu’il était au courant seulement de l’aide qu’elle fournissait aux malades démunies.

Mais l’intermédiaire a réfuté ses propos en affirmant qu’elle le connaissait très bien et qu’ils se sont rencontrés, à maintes reprises, en compagnie de son frère Abderrazak. Ce dernier a, lui aussi, essayé des nier l’avoir connue mais l’accusée a indiqué qu’il lui a fourni un smartphone pour être en contact avec la clinique et lui a donné l’autorisation de consulter les dossiers des malades pour collecter des dons auprès des bienfaiteurs.

Par Hassan Benadad
Le 24/04/2022 à 22h30

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Rien que du vent, tout ce qu'ils ont gagné avec malhonnêteté va s'eclipser comme un nuage. Adieu les beaux jours et le faste qu'ils ont vécu au détriment des pigeons.

comme dit l adage;.(aprés moi le déluge).

Quel goujat terminé les sourires aux dents étincelantes. Il opère et ignore ce qui se passe dans sa clinique. Quand on veut le beurre et l argent du beurre...

La cupidité humaine dans toute sa splendeur! Profiter de la vulnérabilité des autres pour s'en remplir les poches et se pavaner devant la société et les médias comme un mécène doit être sévèrement puni par la loi pour en faire un exemple.

La bonne blague! Et à son tour sa femme de récuser ses propos en déclarant qu’il était au courant de toutes les magoui de la clinique y compris son frérot !? Un trio de malfaiteurs que notre justice doit les mettre dans le même panier de crabes. Même pas honnêtes d'assumer leurs escroqueries....Des vrais faux Q, chacun essaie de sauver son train arrière.

Sauve qui peut. Les rats 🐀,essaient de quitter le navire de l'arnaque ? !

Quelle hypocrisie, il serai pret de vendre sa mère aussi. Assume un peu gignole!!!!

Limiter son action personelle aux operations de bloc ou deleger des activites a des comparses ne le disculperait pas du reste. Lobligation de suivi reste de vigeur, il est et reste responsable de tout ce qui se passe en relation avec son etablissement. La non denonciation est aussi un crime pour lesquels les secretaires et responsables payment pourrait egalement etre poursuivis.

0/800