À Casablanca, la communauté juive allume la première bougie de Hanouka

Lors de l'allumage de la première bougie de Hanouka. (A.Et-Tahiry/Le360)

Le 15/12/2025 à 15h20

VidéoLa communauté juive de Casablanca a procédé hier, dimanche 14 décembre, à l’allumage de la première bougie de Hanouka. Il s’agit de la fête des lumières qui rassemble familles et fidèles autour de rites, de prières et de moments de partage.

Une centaine de membres de la communauté juive se sont retrouvés hier, dimanche 14 décembre, pour allumer la première bougie de Hanouka à Casablanca.

Après l’interprétation de l’hymne national par des jeunes, les rabbins présents ont récité les prières traditionnelles et prononcé les bénédictions pour la famille royale et le peuple marocain. À 18h40, Serge Berdugo, secrétaire général du Conseil des communautés israélites du Maroc, a prononcé son discours devant une salle comble.

«Hanouka, qui commémore le miracle de la fiole d’huile, a permis d’allumer le chandelier du Temple pendant huit jours avec une quantité d’huile suffisante pour un seul jour. C’est un symbole puissant. Parfois, une petite lueur de lumière peut suffire à illuminer un chemin dans l’obscurité», a-t-il indiqué.

Selon lui, Hanouka «rappelle que la foi, la détermination et la justice peuvent triompher face à l’adversité».

«Il en est ainsi de l’avancée décisive obtenue de haute lutte par Sa Majesté le roi Mohammed VI dans son combat pour la récupération de nos provinces sahariennes après 50 ans de résilience du peuple marocain. Désormais, toute solution au Sahara se fera exclusivement dans le cadre de la souveraineté marocaine», a-t-il poursuivi.

Juste après son discours, Serge Berdugo a procédé à l’allumage de la première bougie de la hanoukia, chandelier à neuf branches. Huit bougies représentent les huit jours du miracle, tandis que la neuvième, appelée shamash, sert à allumer les autres. «C’est comme ça, petit à petit, que la lumière gagne», nous a expliqué Mikhaël Mouyal, un rabbin-juge.

Le roi Mohammed VI, artisan du dialogue interreligieux

Quant au grand rabbin de Casablanca, Joseph Israël, il a mis en avant le caractère singulier du Maroc, «terre de coexistence et de tolérance, où les différentes confessions vivent depuis des siècles dans le respect mutuel».

Il a, en outre, salué l’engagement constant du roi Mohammed VI en faveur du dialogue interreligieux, notant que «c’est dans cet esprit de paix et de vivre-ensemble que la communauté juive vit Hanouka».

Par Hajar Kharroubi et Abderrahim Et-Tahiry
Le 15/12/2025 à 15h20