Violation des libertés: l’Algérie épinglée par l’observatoire pour les droits de l’homme à Genève

Le militant politique Rachid Nekkaz, ancien candidat à la présidentielle, qui a été condamné à 5 ans de prison ferme par la chambre criminelle de la cour d’appel d’Alger.

Le militant politique Rachid Nekkaz, ancien candidat à la présidentielle, qui a été condamné à 5 ans de prison ferme par la chambre criminelle de la cour d’appel d’Alger. . DR

Revue de presseKiosque360. Les dirigeants algériens ont été mis sur la sellette par l’Observatoire international pour les droits de l’homme qui les accuse d’opprimer la liberté d’expression en jetant dans les prisons des centaines de militants politiques. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 08/07/2022 à 21h32

L’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme (IOPDHR) a mis la lumière sur la persistance des graves violations des droits humains et la poursuite de la répression contre les activistes du hirak.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du week-end (9 et 10 juillet) que l’IOPDHR a indiqué, mercredi dernier, que malgré les inquiétudes formulées par la société civile et la communauté internationale: «Les autorités algériennes continuent de poursuivre en justice les citoyens désireux d’exercer leur droit à la liberté d’expression et d’opinion ainsi que le rassemblement pacifique et la création d’associations. Une répression qui s’est traduite par le recours à l’arme juridique pour les intimider particulièrement dans le cadre du hirak».

Dans un communiqué, l’Observatoire a insisté sur l’absence d’indépendance de la justice qui contribue à l’état de siège imposé à aux militants des droits de l’homme, comme l’attestent les dizaines de condamnations prononcées par les tribunaux à l’encontre des militants du hirak.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que l’Observatoire dénonce l’oppression des libertés fondamentales en Algérie. Une oppression qui se poursuit à travers les amendements apportés au code pénal, aux décrets et aux textes de loi dans le but de légitimer les abus notamment en élargissant la notion du crime terroriste. Dans ce contexte, l’Observatoire rappelle le cas du militant politique Rachid Nekkaz, ancien candidat à la présidentielle, qui a été condamné à 5 ans de prison ferme par la chambre criminelle de la cour d’appel d’Alger.

Rachid Nekkaz, poursuit l’IOPDHR, se trouve en détention depuis le 15 mai à Chlef, en compagnie de son infirmier Hamza Djabr, à cause de ses activités politiques. Les deux militants ont été arrêtés lors d’un rassemblement devant la prison pour réclamer la libération de 270 détenus politiques et ouvrir une enquête sur le décès de Hakim Debazi, mort pendant sa détention le 24 mai dernier.

Par Hassan Benadad
Le 08/07/2022 à 21h32

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Ahh enfin, un semblant de réaction d'une organisation internationale!!!

les caporaux ils se moquent éperdument des instances internationales , Encore moins Nationale . Parce que ils n'ont pas un seul Brin de l'humanisme , ils SONT EXCELLENTS DANS 3 NOMS 1) éliminer 2) massacrer 3 ) torturer (leur devise c'est E.M T)

quoi ajouter sinon ???? quand on voit ces gens se servir de leur drapeau comme espèce de "cache-nez" et 'un autre coté nous sommes fiers d'être algériens" comme si les autres ne sont fiers de rien et habitent des cavernes et grottes

Ce M. Nekkaz, qui avait envisagé de s'engager en politique pour se présenter a l'élection présidentielle dans son pays en période bouteflika sur sa chaise roulante. Il a effectué un passage dans la ville d'Oujda, s'est présenté devant la maison délabrée de la famille bouteflika et s'est mis caméra selfi en main dans les rues a fustiger les autorités marocaines, les accusant de laisser périr ce bien et leur a demandé de le laisser s'en occuper a la place du Maroc qui s'en fichait. Alors que ce qui lui arrive c'est intérieur algérien et ne concerne en aucuns cas le Maroc

L’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme aurait du se réveiller quand l'armée algérienne se substituait en partie au GIA dans ces années 92 dites guerre civile et a fait des centaine de milliers de victime.A son arrivée bouteflika a instauré la "loi de la concorde" et a primé les repentis et aucun procès n'a eu lieu, les assassins furent de facto amnistiés, et le peuple a cru que le sauveur est arrivé avec sa loi. qui a demandé des comptes aux assassins ? ni l'état algérien ni cet Observatoire international pour la paix, ni autres et ça continue impunément tout en accusant le Maroc de ne pas respecter les droits de l'Homme dans sa province sud

0/800