La junte militaire interdit aux professeurs universitaires algériens de collaborer avec leurs homologues marocains

Le général Saïd Chengriha assis sur son trône militaire.

Le général Saïd Chengriha assis sur son trône militaire. . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministère de l’Enseignement supérieur algérien a demandé aux professeurs universitaires de son pays de ne plus collaborer avec leurs homologues marocains, ni d'assister à des conférences organisées par le Maroc. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 04/07/2022 à 21h22

Dans une énième démarche hostile et provocatrice, qui montre que la junte algérienne a perdu tout esprit de discernement, le ministère de l’Enseignement supérieur de ce pays a interdit aux professeurs universitaires algériens de participer à des conférences et séminaires organisés par le Maroc.

Dans son édition du mardi 5 juillet, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que ce département leur a demandé, en outre, de ne plus publier des articles et des recherches scientifiques dans les revues marocaines. Ledit ministère a informé les présidents des séminaires régionaux des universités algériennes de cette décision qui émane du ministère des Affaires étrangères algérien.

Une décision qui somme les professeurs universitaires, membres de la commission scientifique de «la revue des études et des recherches juridiques et judiciaires» dirigée par le professeur Mohamed El Kacimi, de se retirer immédiatement de cette publication marocaine. Les correspondances des deux ministères algériens ont justifié cette interdiction par la publication d’articles hostiles à l’Algérie dans la revue marocaine. Les responsables algériens ont enchaîné en arguant que «le Maroc se sert des Algériens, toutes catégories confondues, dans sa politique hostile et propagandiste contre notre pays».

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que la junte militaire algérienne aveuglée par sa haine viscérale du Maroc a perdu le sens de la mesure, voire du discernement. Ayant compris que son enfant illégitime, le Polisario, n’est plus une carte à jouer, les responsables algériens ont inventé tous les prétextes, aussi fallacieux que stupides, pour faire du Maroc «l’ennemi classique» en évoquant des actes hostiles imaginaires.

Comme ils se sont aperçus que leurs allégations ne tenaient pas la route, ils ont puisé dans l’histoire, tout aussi falsifiée que le présent, pour sortir la guerre des sables de 1963 en jouant les victimes alors qu’ils étaient les agresseurs. C’est la pantalonnade qu’ils ont trouvée pour rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, lui interdire l’espace aérien et fermer le gazoduc Maghreb-Europe. On croyait que la folie des généraux allait s’arrêter là, mais comme les résultats escomptés ont eu l’effet contraire, ils ont multiplié les bourdes pour devenir la risée du monde.

Ils ont demandé à toutes les délégations algériennes qui participent à des forums régionaux ou internationaux de se retirer à chaque fois que la carte du Maroc, complète avec son Sahara, est affichée. Isolés et moqués sur le plan international, les responsables algériens sont devenus incontrôlables en facilitant le passage aux migrants clandestins au sol marocain. Ce qui a donné lieu au drame de Nador. Rien n’arrête la folie de la junte militaire algérienne même dans les jeux méditerranéens d’Oran où ils ont refoulé des journalistes sportifs marocains et coupé l’hymne national marocain tout en le qualifiant d’hymne national fassi. 

Par Hassan Benadad
Le 04/07/2022 à 21h22