«Après la démission, il y a huit mois, de Horst Köhler, le successeur de celui-ci n'a toujours pas été nommé, car le conflit n'est pas prioritaire pour l'ONU et le Conseil de sécurité par rapport aux graves crises que connait le monde, notamment en Syrie et en Irak, sans oublier les conflits israélo-palestinien et américano-iranien», a estimé le politologue Mustapha Sehemi, dans une interview accordée à Le360.
La seconde raison réside dans le fait que l'Algérie n'est pas encore stable politiquement, selon cet analyste qui s'est par ailleurs déclaré pessimiste quant à l'amélioration des relations entre les deux pays voisins.
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Les trois nouveaux dirigeants algérien (le président Abdelmajid Tebboune, le chef d'Etat majeur par intérim de l'armée algérienne, Saïd Chengriha, et le Premier ministre Abdelaziz Djerad), des vieux du régime militaire, affichent une hostilité injustifiée à l'encontre du Maroc.
Le royaume, à travers le roi Mohammed VI, a tendu la main à plusieurs reprises au régime algérien pour ouvrir une nouvelle page basée sur le dialogue et la concertation en vue de régler les différents problèmes en suspens.