Vidéo. Aziz Akhannouch donne le coup d'envoi du chantier de la protection sociale pour les non-salariés

Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a annoncé le lancement du chantier de la protection sociale au profit des non-salariés, 17 novembre 2021.

Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a annoncé le lancement du chantier de la protection sociale au profit des non-salariés, 17 novembre 2021. . Brahim Mousaaid / Le360

Le 17/11/2021 à 19h42

VidéoAziz Akhannouch, chef de l'Exécutif, a annoncé ce mercredi 17 novembre 2021, le lancement du chantier de la protection sociale au profit des non-salariés et la création d'une commission ministérielle chargée de l'application de ce grand projet de la couverture sociale.

C'est le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, qui a fait savoir, lors de la conférence de presse dédiée au conseil du gouvernement, que cette grande commission ministérielle sera épaulée dans sa mission par une commission technique afin que la couverture sociale soit généralisée à cette catégorie professionnelle des non-salariés vers la fin de 2022.

Le porte-parole du gouvernement a en outre indiqué que les décrets adoptés ce mercredi 17 novembre visent à permettre à trois millions de citoyens et à leurs ayants droit de bénéficier du régime de l'Assurance maladie obligatoire (AMO).

"Aujourd'hui nous lançons d'une manière effective ce chantier royal unique au Maroc", et dans la région, a déclaré Mustapha Baitas.

Ce dernier a par ailleurs indiqué au début de la conférence de presse la décision d'assurer une traduction à cette rencontre avec les médias. "La conférence de presse sera désormais accompagnée d'une traduction en langue amazigh". En général, a-t-il dit, le gouvernement a mis au point une feuille de route pour promouvoir la langue amazighe dans tous les secteurs en commençant par la justice et les tribunaux.

Pour promouvoir cette langue d'une manière réaliste et rationnelle "le gouvernement a consacré un budget global d'un milliard de dirhams, soit 200 millions de dirhams de dépenses par an pour ce chantier", selon lui. "La langue amazighe n'est pas du folklore, c'est du sérieux. Il faut avancer avec sagesse et efficacité", a martelé Mustapha Baitas.

Ce dernier a enfin répondu à une question relative aux enseignants grévistes relevant des académies de l'éducation nationale. "Il existe un dialogue et une concertation pour parvenir à un règlement de ce problème. Il va y avoir du changement et du nouveau concernant ce dossier", a conclu le porte-parole du gouvernement.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 17/11/2021 à 19h42