Un virage politique capital: le Maroc en devenir expliqué par l’académicien Samir Belfkih

جامعة محمد الخامس بالرباط تقدم كتاب هام لسمير بلفقيه حول التحيدات الكبرى للمغرب

Une copie du livre «Un virage politique capital pour le Maroc en devenir» de Samir Belfkih.

Le 11/06/2023 à 14h32

VidéoSous l’égide de l’Université Mohammed V de Rabat, l’homme politique et académicien Samir Belfkih a présenté en avant-première, samedi dans le cadre du SIEL 2023, son livre intitulé «Un virage politique capital pour le Maroc en devenir». Les détails.

Devant une nombreuse assistance composée notamment de professeurs universitaires et d’hommes politiques, Samir Belfikh, un des fondateurs de la mouvance qui a conduit à la création du Parti authenticité et modernité (PAM) a souligné que son ouvrage décrypte et tire la sonnette d’alarme «pour que le Maroc puisse réussir son challenge de demain».

Comportant 135 pages, le livre s’articule autour de plusieurs axes importants, dont le premier développe «l’ampleur de la crise du champ politique», tandis que le second porte sur «un aperçu de l’existant». Au niveau du troisième axe, Samir Belfkih s’arrête sur ce qu’il a appelé «le virage, le point d’inflexion», une période marquée notamment par les importantes réformes qu’a connues le pays (INDH, IER, l’arrivée du PAM, Constitution) et par le vent du Printemps arabe avec lequel «l’islam politique se faisait petit à petit une place confortable dans l’échiquier politique du pays».

L’auteur estime, en outre, que «l’apparition (en 2008) du Parti authenticité et modernité (PAM), initié par l’ex-ministre délégué de l’Intérieur, M. Fouad Ali El Himma, demeure l’évènement partisan par excellence des deux dernières décennies».

L’ancien député du PAM (2012-2016) épluche, dans le quatrième axe intitulé «Un virage s’impose», les acquis réalisés par le PAM ainsi que ses manquements, le repli des autres partis politiques et la désaffection politique des citoyens. Cette partie répond à la question «sommes-nous prêts à changer?». L’auteur y répond avec clarté, tout en reconnaissant néanmoins que «nulle personne n’est en mesure aujourd’hui de nier l’énorme élan qu’a connu notre pays ces deux dernières décennies».

En conclusion, le directeur de l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers de l’Université Mohammed V de Rabat estime qu’«il est temps de se rendre à l’évidence que l’avenir de notre pays dépendra de notre volonté et de notre détermination à moderniser la gouvernance politique et en finir avec le déni au lieu de continuer à faire preuve d’inaction en favorisant le statu quo».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 11/06/2023 à 14h32