Le nouveau gouvernement salvadorien avait annoncé, le jour de l'investiture du nouveau président, chef de file du parti "Nuevas Ideas" (Nouvelles Idées), sa décision de revoir de fond en comble la politique étrangère de son pays, léguée par son prédécesseur de gauche, notamment dans le chapitre des "relations diplomatiques avec la rasd".
L'annonce du président Nayib Bukele a été confirmée par un communiqué conjoint signé par le MAECI, Nasser Bourita, et son homologue salvadorienne, Alexandra Hill Tinoco.
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"Cette décision sera notifiée à l’Organisation des Nations Unies et aux Organisations régionales concernées", souligne le communiqué conjoint.
Ce désaveu implique, par ricochet, le rangement désormais de San Salvador du côté des droits légitimes et historiques du royaume du Maroc sur ses provinces sahariennes.
Ce cuisant déni de l'entité chimérique intervient sur fond de percée marocaine notable dans ce qui était considéré comme "une citadelle latino-américaine" du front polisario, appuyé par le régime algérien, qui fait aujourd'hui face à une révolution populaire inédite.
Après le Pérou, le Salvador, c'est au tour d'un autre pays latino-américain, en l'occurrence l'Équateur, de réviser ses "relations diplomatiques avec l'entité rasd".