Le Polisario a accusé, ce lundi 28 décembre, le directeur de la télévision séparatiste de «poignarder l’armée sahraouie dans le dos». Celui-ci serait coupable d’avoir refusé de diffuser des images et vidéos qui lui ont été remises sur de prétendus «combats héroïques» contre l’armée marocaine, alors que l’équipe qu’il envoie quotidiennement sur le terrain n’a jamais rien vu, ni entendu.
Le patron de la TV séparatiste, le dénommé Mohamed Salem Labeid, au même titre que certains sites proches du Polisario, refuse, en fait, de se ridiculiser davantage en diffusant des mensonges auxquels personne n’a jamais donné la moindre crédibilité, malgré les communiqués quotidiens de la bande de Brahim Ghali sur de présumées attaques militaires contre des positions de l’armée marocaine. Un comportement paranoïaque qui se fait à coups de détournement d'anciennes images de guerre dans d'autres régions du monde, et même de jeux vidéos. Seule la télévision algérienne s'est prêtée à une grotesque manœuvre, à travers des reportages bidonnés, pour tenter de donner corps à une guerre inexistante.
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Le tandem Algérie-Polisario est ainsi en train de s’immoler par le biais de son actuelle guerre médiatique pour n’avoir pas compris qu’il est beaucoup plus dangereux pour les hommes de médias de couvrir une guerre qui n’existe pas, que d’aller en plein milieu de belligérants qui s’affrontent dans une guerre réelle.
D’ailleurs, s’il existait le moindre engagement militaire sur le terrain, les observateurs de la Minurso, qui sont les yeux de la communauté internationale sur place, l’auraient signalé. Surtout que ces derniers disposent de moyens technologiques sophistiqués pour détecter le moindre tir de balle, et de moyens humains et logistiques, dont des hélicoptères, pour aller faire des constats de visu.
En réalité, le Polisario, en déclarant, le 13 novembre dernier, suite à son éviction définitive de la zone tampon jouxtant le passage d’El Guerguerat, qu’il n’est plus lié par les accords de cessez-le-feu au Sahara signés en 1991 avec la mission onusienne chargée de faire respecter ce cessez-le-feu (Minurso), a voulu tendre un piège à la communauté internationale. Finalement, il y est tombé lui-même, puisque l’ONU a totalement ignoré ses manœuvres.Aujourd’hui, il ne lui reste que la fuite en avant. Après 45 jours de communiqués sur des exploits fictifs et le recours intensif à une propagande ridicule faite à coups de fake news, le Polisario n’a trouvé que son sponsor algérien pour lui envoyer une équipe de «reporters de guerre imaginaire» afin de faire croire aux Algériens et Sahraouis des camps de Lahmada que la guerre a repris au Sahara.Pourtant, ces derniers ne sont pas dupes, car ils ne sont pas sans remarquer que les TV, journaux et agences de presse du monde entier n'accordent aucun intérêt à ce sujet fictif, monté à coups de propagande, et que seuls les supports du Polisario et de l’Algérie relaient la prétendue guerre au Sahara.
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Même certains journalistes sahraouis, qui refusent catégoriquement de s’impliquer dans cette propagande appartenant à un temps révolu, se font lyncher par d’autres sites séparatistes. Ils sont accusés de céder au «laxisme médiatique» et de «se complaire dans un sommeil profond», au «moment où la bataille décisive est arrivée à sa phase ultime», écrivent ces sites. En refusant de mentir, ces journalistes pris à parti reflètent en fait l’opinion dominante dans les camps de Lahmada, où plus personne ne croit aux thèses du Polisario, confrontées à un climat ambiant morose, voire explosif.Après son isolement total sur la scène diplomatique, l’Algérie est donc en train de connaître pire sur le plan médiatique, ce qui risque d’en faire un Etat failli à cause de son manque total de crédibilité sur tous les plans.